Que ce soit Cilia qui m’a épousé et non pas le contraire, il n’y avait pas de doute là-dessus. Ces soirées d’abattement passées en sa compagnie à arpenter sans répit chaque rue, en lui serrant le bras, en feignant la désinvolture, en proposant pour plaisanter de sauter ensemble dans le fleuve - moi je n’accordais pas beaucoup de poids à ces idées, parce que j’y étais habitué - la bouleversèrent et l’attendrirent
Voyage de noces