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Bibliographie de Chagdud Khadro   (1)Voir plus

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Peuvent accéder à Déwachèn, le champ pur de “Grande Félicité”, manifestation résultant des aspirations du Bouddha Amitabha, les êtres qui ne sont pas encore devenus des bodhisattvas de la dixième terre mais qui ont foi dans Amitabha et aspirent à renaître en son champ pur. Là, ils peuvent continuer leur chemin vers l’éveil dans un environnement plein de félicité, hors d’atteinte de la souffrance. Dans le bouddhisme vajrayana, le moyen le plus efficace de diriger sa renaissance vers Déwachèn est l’accomplissement de p’owa.
Même celui qui n’a pas atteint un haut degré de purification peut, grâce à une foi et une aspiration puissantes, renaître en Déwachèn. Après la mort, la conscience d’une telle personne est enveloppée dans un lotus, jusqu’à ce que la plupart des obscurcissements se dissolvent et que le champ pur devienne perceptible. Quand le lotus s’ouvre, on fait l’expérience d’une contrée aux éléments harmonieux, dénuée de discorde, où rien n’est irrégulier, dangereux ou nuisible. La température s’ajuste d’elle-même aux préférences individuelles, le sol est tapissé de fleurs et une brise légère dispense des senteurs délicieuses. Une merveilleuse variété d’oiseaux chante les chants mélodieux du dharma, des cloches tintent doucement, et le moindre bruissement du feuillage revêt une signification sacrée.
Le palais resplendissant du Bouddha Amitabha se tient au centre de Déwachèn et, à l’intérieur, est assis le bouddha lui-même, sur un trône magnifique porté par huit paons. Voir le visage d’Amitabha purifie de nombreux obscurcissements, recevoir directement de lui des enseignements ouvre les innombrables portes de la méditation concentrative. On peut recevoir des enseignements du dharma et voyager dans d’autres champs purs selon ses désirs.
Derrière le palais, pousse un magnifique arbre de la bodhi, lourd de joyaux, dont chaque feuille porte un mantra. Voir cet arbre protège la vue, le toucher garantit une bonne santé, et penser à lui produit une prodigieuse concentration.
Les êtres de Déwachèn ont le corps doré et, à l’approche de l’éveil, les trente-deux marques majeures et les quatre-vingts marques mineures apparaissent. Les membres du noble sangha sont des moines, tout comme Amitabha, mais beaucoup d’autres manifestations d’êtres de sagesse résident aussi là.
Nulle tension, nul ennui, nulle négativité ni souffrance n’entachent la perfection de Déwachèn ; pourtant, l’on n’est pas isolé des conditions des êtres pris dans les cycles du samsara. On peut voir leur affliction et, simultanément, connaître leur souffrance relative et leur nature, qui est en fin de compte illusoire. Parce que la compassion d’un bodhisattva pleinement accompli ne connaît pas d’obstacles, on peut choisir de prendre émanation et renaissance dans le samsara, non par nécessité karmique, mais par amour et engagement vis-à-vis des êtres. Connaître ces qualités merveilleuses de Déwachèn et aspirer à y renaître est la première des quatre causes qui permettent de trouver une telle renaissance.
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