Les discours recueillis et analysés se recoupent sur une seule idée, l'arabe sans autre précision est une langue inquiétante. Inquiétante car déclarée par le même sujet comme une langue reconnue et inconnue à la fois. Reconnue car c'est dans cette même langue que la pratique religieuse (...) et la recherche de l’authenticité prophétique s'opère (...). Mais pour étudier, savoir, aimer, penser et vivre, ce sont les autres langues, étrangères ou celles qui n'ont aucun statut bien établi (...) que le locuteur algérien utilise.