AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de enkidu_


Il est du devoir des musulmans – afin qu’ils se relèvent, progressent, atteignent l’apothéose de la gloire et se développent à l’image des autres nations – de faire don de ses biens et don de soi, comme l’a enjoint Dieu dans Son Coran à plusieurs endroits. Ce combat est communément qualifié de « sacrifice » aujourd’hui.

Ni les musulmans ni même aucune nation ne connaîtra succès ni la prospérité sans sacrifice. Il est possible que le Cheikh Muhammad Basyûnî ‘Imrân ou d’autres qui ont sollicité notre avis sur le sujet pensaient que nous allions répondre que la clé du succès résidait dans la lecture de la théorie de la relativité d’Einstein par exemple, dans l’étude des rayons X de Röntgen et des microbes de Louis Pasteur, ou de la prise en considération que les télégraphes dépendent plus des ondes courtes que des longues, ou de l’étude des découvertes d’Edison, ou qu’il faut savoir que le crash récent de la montgolfière britannique est dû au fait qu’elle n’ait pas été gonflée d’hélium mais d’hydrogène et que l’hydrogène, même s’il est plus léger en poids, constitue un gaz inflammable alors que l’hélium n’est pas combustible même s’il est plus lourd que l’hydrogène, etc

En réalité, ces faits ne représentent que des ramifications et non des fondements. Il s’agit de conséquences et non de prémices. Le sacrifice ou le don de ses biens et de soi constitue la science suprême qui appelle toutes les autres sciences. Si la communauté se dote de cette science et agit en conséquence, elle sera maîtresse de tous les autres savoirs et sciences, et tous les fruits et les gains seront à sa portée.

Il n’est pas impératif qu’un nécessiteux soit conscient de l’effet de ce dont il a besoin pour être conscient du besoin qu’il en a.

Le philosophe d’Orient Sayyid Jamâl al-Dîn al-Afghânî me déclara une fois : « Le père tendre peut faire partie des gens les plus ignorants, mais lorsque son fils tombe malade, il choisit pour lui le plus compétent des médecins et sait qu’il y a une chosé bénéfique qui est la science. Il ne la possède pas, mais de par son attachement à la vie de son fils, il sait que cette science est nécessaire ». (pp. 203-205)
Commenter  J’apprécie          00









{* *}