ENCORE
En surface.
Pour survivre.
Pour continuer à vivre par-dessus.
Encore.
Parce qu’en bas non.
Et à l’intérieur, rien.
En bas c’est la douleur.
Encore.
En bas ça ne pleure pas.
Le pleur est la limite
entre en haut et en bas.
En bas, ahuri,
dit larme et
ne comprends pas. C’est plus.
Plus que larme. Pleur
interrompu.
Par la chute.
Oblique.
Alors le rite.
La main à tâtons avec l’ovale.
Et le moi qui dans le trait
se reprend,
bouleversé.
Et le trait
conduit le moi plus
bas qu’en bas,
au dedans
où parfois tout
s’interrompt.
LA FATIGUE
La fatigue. Encore,
la fatigue. L’effort pour
survivre. Réitéré.
Observer les nuages.
À l’intérieur.
Balayer.
À l’intérieur.
Choisir de rester.
Chaque nuage
a une trajectoire. Prendre
cette trajectoire. Impossible
de toujours tout balayer. Il y a
la fatigue.
Bien qu’aussi celle des
Trajectoires. De regarder passer les nuages.
Ce genre de fatigue aussi.
Alors,
pour un instant, maintenant.
Sans rien vouloir. Et c’est presque bien.
Jusqu’à penser que c’est bien et de le convertir
LE POINT
Soupeser.
Sentir.
Se sentir.
Alors la fatigue.
Celle de se sentir. De nouveau.
Choisir d’écrire. Pour se situer.
Sur le point de mire.
Se concentrer. Sur le point.
Dire le point. Point.
L’écrire. Écrire l’écrire.
Écrire je mens.
Impossible d’écrire le point. La
La fatigue.
Dire la fatigue.
Cesser d’écrire.