"Quand le soleil brille dans le ciel est bleu et que tous les oiseaux chantent en français", s'émerveillait Paul Claudel à l'un de ses retours en France. A l'inverse, autour de moi, perchés sur les arbres de l'East Village, les étourneaux chantaient en yiddish, en italien, en russe, en allemand, en ukrainien, en américain aussi, parfois, mais toujours avec un fort accent, et seulement quand ils avaient à se communiquer une nouvelle d'intérêt collectif. Ce qui ne se produisait presque jamais.