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Citation de Partemps


Ainsi, vous êtes déterminé à courir le monde, à traquer votre rêve, licorne inconnue, monstre innommé, à voir l’invisible, à trouver l’introuvable ! Mon jeune et galant ami, écoutez mes avis, et laissez ces pérégrinations aux songeurs. Retournez à Rome ; dites à votre excellent oncle que vous êtes parfaitement prêt à épouser la dot de sa fille, cette dot eût-elle l’impudence d’être dix fois plus riche ; dites-lui que vous êtes un fils obéissant et que vous n’avez nullement l’idée de contrarier la volonté de votre excellent père, la mariée fût-elle belle comme les trois Grâces et aimable comme la Mère des deux Amours[2]. Alors, ayant humblement accompli votre obéissance filiale et donné une noce qui fera parler de vous dans Rome pendant vingt-quatre heures, coiffez-vous de votre casque, s’il vous prend encore idées de voyage ; allez honorablement vous battre contre les Parthes, ou éteindre le renom d’Alexandre et bâtir des trophées sur l’Indus, — pour être un jour foulé par les semelles du sauvage, qui utilisera les ruines de votre mausolée pour y installer sa marmite et pendre la crémaillère sur vos illustres os !
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