A la maison, sa mère et ses deux soeurs l'entouraient de soins attentifs à la grande fureur de son père, complètement négligé par les siens. Durant son adolescence, le jeune Nola ressembla à un coquelet au milieu de poules veillant à satisfaire ses moindres caprices. Il n'avait pas atteint sa vingtième année qu'à l'encontre de ses camarades parcourant les rues de Gênes en draguant, don Fernandino n'avait qu'à se montrer pour qu'elles accourent toutes. Avec de pareils dons, notre héros aurait pu très mal tourner et devenir un de ces ignobles individus contraignant leurs malheureuses compagnes à se livrer au premier venu pour des sommes variant suivant le quartier de leurs tristes ébats.