MAITRE FRANCOIS BRASSET
– Qu'est-ce qui fait le plus d'effet? dans tout ça, maître Mauger.
MAUGER LE PARMENTIER
– On ne peut pas dire, maître François, parce que c'est difficile à comparer. .... Et puis ça dépend des personnes. .... Enfin, avec le brodequin, la souffrance est plus pénétrante, plus entrante, plus fausse, plus faussante; elle porte mieux au cœur; et surtout on a mieux la force de la sentir. .... Avec l'eau, la souffrance est plus large, plus envahissante, plus troublante; c'est à peu près comme de se noyer, seulement on peut respirer, après chaque fois.
MAITRE FRANCOIS BRASSET
– C'est bien intéressant, tout ça.
In: "Jeanne d'Arc, Drame en trois pièces" (1898)