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Citation de charlyperez


La physique quantique est un domaine relativement récent né à la fin du XXe siècle et propulsé sous l’impulsion d’Heisenberg en 1923. Cette physique s’attache à comprendre et à décrire les phénomènes liés aux comportements des particules. Le cœur de la matière, le constituant de tout ce qui nous entoure. La théorie des quantas et les expériences effectuées en ce domaine sont pour le moins déconcertantes lorsque l’on tente de les interpréter en dehors du cadre purement mathématique. Certains physiciens tels que Jean-Michel Raimond vont jusqu’à dire qu’il faudrait dompter notre intuition. D’une certaine manière, apprendre à désapprendre notre bon sens commun pour espérer comprendre la physique quantique. Richard Feynman affirmera en ce sens « Je crois pouvoir dire que personne ne comprend la mécanique quantique, on comprend très bien comment ça fonctionne, mais on ne comprend pas pourquoi ».

En particulier, la superposition quantique est l’une des caractéristiques déconcertantes de la matière à ses plus basses échelles. Cette propriété stipule qu’une particule peut être dans plusieurs états possibles, et ce de manière simultanée à l’image du chat de Schrödinger dans sa boite accompagnée flacon de gaz mortel relié à une source radioactive — il est mort et vivant à la fois (voir QR code pour comprendre l’expérience de pensée du chat de Schrödinger). Toutefois, si nous l’observons (nous ouvrons la boite), alors, elle se fige dans un état (le chat est vivant ou mort). Comme si la nature pouvait savoir que nous sommes en train de la regarder ?
Les scientifiques tentent d’interpréter cette situation depuis plusieurs décennies : pourquoi distinguer ce qui se passe lors d’une mesure de ce qui se passe en dehors d’une mesure ? L’une des explications possibles est proposée par l’interprétation relationnelle. Cette dernière fait écho aux techniques de ce livret, car elle considère les propriétés d’un objet non plus comme propres à chaque objet, mais relatives à un autre objet (par exemple à l’observateur).
Les propriétés d’un objet qui seraient réelles par rapport à un autre ne le seraient alors pas forcément par rapport à un troisième. Autrement dit, sans interaction, il n’y aurait pas de propriétés aux objets .
Il ne s’agit là que d’une tentative d’explication proposée par les chercheurs, mais elle donne un sens encore plus fort aux relations entre les choses. Elles seraient d’une certaine manière au cœur même de notre perception et de la manifestation de la réalité.
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