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Citation de collectifpolar


Le troisième recommença à compter les billets trempés.
— Il y a près de cent livres sterling !
— Les cadeaux de la mer ! dit le second. On l’a trouvé, on le garde. Comme une épave.
Il balaya du regard l’estuaire et le ciel gris, comme s’il s’attendait à voir surgir la coque à demi engloutie d’un navire naufragé.
Une allusion mal venue. Tous savaient quel genre d’ennuis pouvait vous attirer une épave.
— Qu’est-ce qu’on fait avec monsieur Fowler ? demanda le premier, dubitatif. Si on le ramène, on va devoir alerter la police. Et il y a sûrement quelqu’un quelque part qui va se demander où est passé l’argent.
— On le rejette à la mer. Qu’il aille s’échouer ailleurs, dit le troisième homme en se mettant aussitôt en quête d’une corde qu’il enroula autour du cou du mort.
Puis il ordonna :
— Vous deux, prenez les rames. Je peux pas tirer et ramer à la fois.
Le premier se laissa choir sur le banc.
— Pas question de l’emmener où que ce soit, tant qu’on n’aura pas tiré les choses au clair. On se partage le pognon en parts égales.
— C’est moi qu’il l’ai vu le premier, dit le second. Commission d’intermédiaire.
— On divise en parts égales, insista le troisième. Comme ça, y aura pas de jaloux et pas de réclamations. Si on doit finir pendus, ce sera tous les trois.
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