Charles Turquin

J'ai apprécié ce documentaire. L'auteur raconte avec humour et précision trois tentatives malheureuses d'envahir l'Angleterre, menées respectivement par Philippe II d'Espagne, Napoléon 1er et Hitler. Le texte est aéré et l'auteur connaît son sujet. Les descriptions de batailles et préparatifs sont précises sans être ennuyeuses, car le tout est bien écrit. Des illustrations et des cartes enrichissent le récit . C'est un ouvrage intéressant, qui se lit facilement et avec plaisir.

Merci à Babelio et aux éditions Jourdan de m'avoir permis de découvrir ce livre. Dans l'ensemble j'ai été assez déçu par cet ouvrage. J'ai appris beaucoup de choses, ce qui est certes le principe d'un documentaire, mais je trouve qu'il y a beaucoup de défauts qui empêche une bonne et agréable lecture. Le livre est divisée en quatre parties, 1° les premières tentatives d'invasion avec la seule réussite, 2° celle tentée par Philippe II, 3° celle de Napoléon et 4° de l'Allemagne nazie. Au niveau purement documentaire rien à redire sur les 3 parties principales, forts documentées où l'auteur rend très vivant ses explication. La 1ére est décevante, très vite passée, elle pourrait être très intéressante mais l'auteur ne développe pas assez. Comme déjà dit on sent que l'auteur c'est très bien documenté et qu'il essaye de rendre son récit vivant, je note aussi de très belles images bien choisies. Mais il y a beaucoup de point qui m'ont dérangé, le parti-pris de l'auteur pour commencer, admis pour Napoléon mais présent pour chaque, en caricaturant légèrement que ce soit César, Philippe II, Napoléon ou Hitler sont tous des idiots ( vu ce qu'ils ont réussis il fallait pas demander leur adversaires). Le style d'écriture n'est pas top non plus. Je note aussi l'absence de table de matière et des astérisques mal placées. Donc en résumé, de bonnes choses mais des défauts qui diminue fortement l'intérêt du documentaire.

Dans ce livre Charles Turquin nous conte les tentatives d'invasion de l'Angleterre au fil de l'histoire. Il le fait avec une touche d’humour très appréciable.



Dans une première partie il survole les époques anciennes. Certaines invasions ont réussi dont la plus célèbre est celle de Guillaume le Conquérant qui, en 1066, débarque en Angleterre et bat les troupes du roi Harold à Hastings . Avant lui l’empereur Claude en 43, et quelques Vikings - avaient également réussi à débarquer des troupes en Angleterre.



Après cette mise en bouche l’auteur rentre dans le vif du sujet avec nos trois personnages présents sur la couverture. Hitler, Napoléon 1er, Philippe II d’Espagne.



Ces trois grands personnages historiques vont dépenser une énorme énergie à essayer d'envahir l'Angleterre jusqu'à devenir une véritable idée fixe. Malgré les difficultés et les échecs on renouvelle l’opération. Ainsi Philippe II et son Invincible Armada (terme forgé à posteriori) dont l'obsession va tourner au drame pour ses marins et soldats.



Les trois tentatives de ces hommes sont très bien décrites à travers les préparatifs d'invasion puis les opérations proprement dites. La composition des flottes et les plans de bataille permettent d'avoir une bonne connaissance de ces essais. L'auteur n'oublie pas d'étudier les personnalités des commanditaires de ces opérations. Il nous fait ainsi découvrir un Napoléon très têtu qui n'en fait qu'à sa tête entraînant de multiples noyades de ces hommes. Charles Turquin analyse la vision qu'avait Hitler de l’Angleterre lors de la seconde guerre mondiale. Vision erronée car l’Angleterre ne s’est pas montrée aussi défaitiste et pacifiste qu’Hitler l'imaginait. Le résultat fut pour lui un échec cuisant que ce soit dans les airs mais surtout en mer. Voir le chapitre : Le triomphe de l'amateur.



L'auteur nous parle bien entendu des combattants, des amiraux, des hommes politiques qui teigneux, comme leur peuple, vont résister à ces tentatives d'invasion. Ils sont bien aidés par l'insularité de leur pays (possibilité d'avoir une faible armée de terre et mettre ainsi plus de moyens pour la marine et la défense des côtes ), par le brouillard, les côtes anglaises et ses courants.



En conclusion c’était un livre agréable à lire par les découvertes que l'on y fait, par le ton humoristique de l'auteur.



Je remercie les éditions Jourdan et Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet auteur par l'opération Masse critique (réussie celle-là).

Y a pas à dire Charles Turquin est un conteur, parfois trop pointu, mais toujours avec une touche d’humour pas désagréable.



Leur obsession envahir l’Angleterre, est un livre très intéressant à lire, après un rapide topo, une mise en bouche sur l’histoire d’Angleterre et ses invasions réussites avec par exemple Guillaume le Conquérant, l’empereur Claude en 43, et quelques Vikings - dans l’ordre ça donne Claude, Vikings, Guillaume - et ses tentatives échouées comme avec César, Philipe IV … L’auteur rentre enfin dans le vif du sujet avec nos trois personnages présents sur la couverture. Hitler, Napoléon 1er, Philippe II d’Espagne.



Pourquoi seulement ces trois-là ? Je ne sais pas trop, mais je pense que leur énergie dépensée et idée fixe à vouloir la conquérir ne sont pas étrangères à ce choix ; parce que je vous jure que du temps, de l’argent et de l’énergie, ils en ont tous dépensé mais plus que les autres, c’est même fou à voir. Surtout quand on prend connaissance, qu’un échec cuisant n’empêche pas le renouveau de l’opération, très visible ici avec Philippe II d’Espagne. On pourrait limite croire qu’il n’avait que ça en tête, mais bon la persévérance c'est une qualité.



Outre le descriptif des opérations, qui est pour moi le seul point faible de ce livre car parfois trop détaillé dans la composition de la flotte et les plans de bataille, ce livre va aussi nous permettre d’aborder les différentes personnalités des commanditaires de l’opération « à l’assaut » et nous faire découvrir ainsi un Napoléon très têtu et très je n’écoute rien, mais aussi un Hitler pas si génie que ça. Alors pour ce dernier je ne sais pas trop si l’auteur dit vrai, car personnellement j’ai toujours imaginé Hitler en génie du mal sachant ce qu’il faisait. Mais pourtant Charles Turquin va nous montrer comment Hitler voyait l’Angleterre et sa position dans la guerre, et d’après le livre il voyait tout faux ; puisque que l’Angleterre ne s’est pas montrée aussi défaitiste et pacifiste qu’il imaginait, le faisant ainsi agir sans réelle discernement et sans plan infaillible (même si l’Angleterre s’en prendra plein la poire quand même par la voix des airs).



Mais ces portraits essentiels ne sont pas les seuls bien sûr. Car ces combats contre l’Angleterre vont amener des combattants et des chefs sur le devant de la scène que l’auteur va nous faire découvrir. Et là on remarquera que le brouillard, les côtes anglaises et ses courants, ne vont pas être les seules responsables des échecs successifs, en effet les amiraux, les combattants qui ont le mal de mer, ne seront pas toujours les meilleurs des différentes marines. Et je ne parle pas du manque de vivre, des maladies qui eux aussi feront beaucoup de dégâts.



Bref ! En conclusion c’était un livre sympathique, très agréable à découvrir par son sujet, ce qu’il apprend et son écriture, mais hélas parfois un peu longuet sur les détails. Mais ça vaut bien un 3,5 sur 5.


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