Le nombre d’animaux sauvages condamnés à mort juste parce qu’ils sont apprivoisés est hallucinant. Et c’est toujours la même histoire : renard, sanglier, chevreuil, ils sont recueillis blessés, vivent leur vie aux côtés de celui ou celle qui les a sauvés ; et puis un jour, les autorités découvrent leur existence au détour d’une indiscrétion des voisins ou d’une dénonciation et les condamnent à mort. Pour punir leurs humains, hors la loi d’avoir été humains, justement. De s’être montrés coupables de sensibilité et d’attachement. C’est dégueulasse. Absurde.
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