Ce qu'il ne disait pas, c'était le lit devenu si grand. Le sommeil qui ne venait pas, ou si peu, et qui toujours lui réservait un réveil au goût amer, les yeux ouverts sur l'absence. Quarante ans à se réveiller à deux, comment s'endormir seul ? C'est ce à quoi je songe en regardant papa : comment va-t-il lui survivre ?