Ils prélevaient leur tribut, comme tout flic qui se respecte, auprès des pourvoyeurs établis des besoins essentiels de la pègre, tels que le tenancier de tripots, sous-maîtresses, tapineuses, preneurs de paris et banquiers de la loterie des numéros. Mais ils ne ménageaient pas les pickpockets, les spécialistes de l’attaque à mains armées, les casseurs, les arnaqueurs de tout ordre et les étrangers qui cherchaient à se placer dans les différents rackets. Ils n’admettaient le schproume que lorsqu’ils en étaient les instigateurs.