Un seul compliment me réjouit, un seul reproche m’afflige ;
une seule parole dure et je perds mon « armure de patience ».
Je vois la détresse : la compassion ne naît pas en moi.
Voici l’occasion de donner : les nœuds de l’avarice me retiennent.
Lama, souvenez-vous ; par miséricorde,
ayez pour moi prompt regard,
Que, par votre bénédiction,
mon esprit et le dharma soient un.
Je saisis une essence dans un monde sans essence ;
pour la nourriture et pour le vêtement, je rejette sans hésiter
le but de la vie.
Plus j’ai le nécessaire, plus nombreux sont mes besoins.
Mon esprit est leurré par les phénomènes, illusions sans réalité.
Lama, souvenez-vous ; par miséricorde,
ayez pour moi prompt regard,
que, par votre bénédiction,
je me détourne de tout intérêt pour cette vie.