Tous ces clients qui ne savaient pas ce qu'était le respect et qui se contentaient de lever bien haut leurs chaussures, le regard tourné vers le ciel, avant de vous balancer l'argent, ne méritaient pas qu'on les traite comme des êtres humains. Fengchun faisait son travail avec soin, sans jamais lever les paupières, et tandis qu'elle cirait les chaussures, il émanait d'elle une beauté froide. Dans tout métier on peut atteindre la perfection. Finalement en ce monde, il n'y a pas de choses viles, il n'y a que des gens vils. (p. 24)