C’est sans doute pourquoi la vie à bord était scandée par des habitudes et des horaires précis : les passagers se la coulaient douce entre petits-déjeuners, déjeuners, cocktails, bals et parties de tir au pigeon, tout un programme.
Je m’étais lié d’amitié avec deux autres garçons de cabine, Ezio et Nini, qui en étaient à leur troisième voyage et me donnaient des tuyaux sur ce qu’il y avait à faire. En général, mes journées étaient partagées entre la cuisine et le bar.
Entre les deux, je préférais le bar parce que j’aimais écouter les conversations des passagers. Je n’avais pas le droit d’y participer, naturellement.