AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Paroledunelivrophage


Nous nous observâmes, des années de passif, de souvenirs et d’insultes entre nous.

— Qu’est-ce que… qu’est-ce qui se passe entre nous ? demandai-je.

— Je n’en ai pas la moindre idée, sale mioche, répliqua-t-il en baissant les yeux vers ses doigts joints. C’est perturbant, en tout cas.

— Oui, acquiesçai-je.

— Mais peut-être que… c’est aussi…

Il ne termina pas sa phrase. Il se tourna vers moi, plaça une main sur ma joue, m’attira vers lui et prit mes lèvres dans un baiser fougueux, brûlant, possessif.

Je suis en train d’embrasser Connor Keene.

J’essayai de ne pas trop y penser, de ne plus penser du tout, même. D’empêcher des notions de règles ou de rôles de briser ce moment. Je posai la main sur son torse, empoignai son tee-shirt et tirai Connor encore davantage vers moi.

Il émit un grondement ravi et glissa sa langue dans ma bouche, pour m’attiser et me provoquer.

— Sale mioche, souffla-t-il contre mes lèvres.

— Oui ?

Ma propre voix me semblait rauque, et je sentais Connor sourire comme je souriais.

— J’ai quelque chose à régler, murmura-t-il.

Il se recula et me regarda, ses yeux d’un bleu d’orage. Sa beauté était presque injuste. C’était comme si chacun de ses traits avait été dessiné avec minutie, dans l’unique but de créer le plus attirant des visages.

— Tu es… magnifique, dit-il avant de m’embrasser à nouveau, avec plus de délicatesse cette fois. Je dois rendre sa voiture à Eli, expliqua-t-il ensuite en se mettant debout. Veille bien sur Theo, Liz. On se reverra vite.

Je n’eus pas le courage de lui demander quand, précisément.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}