Morgan chercha Edern du regard. Son ami lui sourit, ses yeux bleus s’illuminèrent, confiants. Edern hocha la tête. Une chaleur diffuse se répandit dans le bas-ventre de Morgan, comme à chaque fois ou presque qu’il contemplait Edern. Aussitôt, le plaisir laissa la place à la douleur et Morgan devina que la faute en incombait à la sonde urinaire. Il espéra qu’on lui enlèverait vite cette horreur, qu’il sentait et qui l’empêchait de s’imaginer autrement que diminué. Il avait surtout envie qu’Edern lui prenne la main.