Guillaume II est persuadé qu'il n'y aura pas de guerre, car la Russie et la France ne sont pas prêtes, et que la Serbie acceptera l'ultimatum austro-hongrois. Le tsar ne peut se mettre du côté des régicides.
La position du chancelier est plus complexe que celle de l'empereur. Il ne partage pas entièrement son optimisme, mais espère également que la Russie n'interviendra pas et que l'on évitera l'élargissement du conflit austro-serbe. De toute façon, il estime que l'Allemagne n'a pas le choix et qu'elle ne peut abandonner l'Autriche-Hongrie.