Hans a poursuivi sa route malgré la nuit qui est tombée. Il marche à travers champ, ne sachant pas vraiment où aller, cherchant dans les ténèbres quelque trace, un indice, une espérance. Parfois, il bute sur des paquetages abandonnés de soldats ou les cadavres de combattants allemands et français, dont il éclaire les visages avec le Zippo.
A l'évidence, il chemine sur ce qui fut un champ de bataille. La guerre est passée là, laissant des corps comme la marée abandonne en se retirant, des coquillages.