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Critiques de Christian Chelebourg (13)
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Fantasy & Histoire(s)

Littérature et Histoire vont souvent de pair, et lorsqu'il s'agit de la Fantasy... On peut estimer qu'ils sont, pour ainsi dire, inséparables!



Ces articles réunis par ActuSF sont le fruit d'un colloque des Imaginales mené par Anne Besson- universitaire à l'origine d'un MOOC fort intéressant sur la question.

En passant du point de vue des auteurs à celui d'universitaires "confirmés", de la littérature de Tolkien (ou de ses prédécesseurs) aux écrivains d'aujourd'hui en passant par les series télé à succès, les auteurs offrent des analyses fines du genre.



Sans rentrer dans le détail des articles (ce qui serait bien trop long pour une critique !..), je dirais simplement qu'on sort enrichi d'une telle lecture. Le seul bémol que j'indiquerai, et peut-être est-il injuste, c'est qu'à l'issue de cette lecture, il est difficile de nier que l'ouvrage a également les défauts de ses qualités. A savoir qu'au lieu d'approfondir certains aspects parfois simplement mentionnés dans les articles, on "zappe". Et certains auteurs tombent dans l'écueil de l'utilisation d'un jargon jargonant qui fait bien pour donner l'impression qu'on est plus intelligent. Et c'est une chose que j'apprécie peu je l'admets, surtout dans un ouvrage qui se veut ou voudrait "grand public"...

Ayant lu d'autres ouvrages sur le sujet avec moins de collaborateurs... Je dirai que celui-ci est fait pour les curieux, soucieux de connaître un peu de tout.



Je remercie donc chaleureusement Babelio et ActuSF pour ce partenariat Masse Critique... avec toutes mes excuses pour cet affligeant retard pour la publication de mon avis...!
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Fantasy & Histoire(s)

En conclusion, le recueil des actes du Colloque des Imaginales 2018, Fantasy et Histoire(s) est un ouvrage érudit et rigoureux d’un point de vue scientifique. Si je n’ai pas accroché de manière uniforme à tous les articles (notamment dans les première et seconde parties plus théoriques), globalement ma lecture a été très intéressante et instructive car les articles proposent de nouvelles pistes de recherches inter-disciplinaires entre la Littérature de l’Imaginaire et l’Histoire.



Pour en savoir plus, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Fantasy & Histoire(s)

J’ai réalisé mon travail de fin d’études il y a quelques années sur les littératures de l’imaginaire dans l’édition francophone. J’avais eu du mal à l’époque à trouver des sources d’information théoriques sur le sujet. Je suis donc ravie de voir que les éditions ActuSF commencent à publier des actes de colloque sur les tables rondes des Imaginales, conférences qui regroupent des acteurs-clés du milieu autour de thèmes et discussions super intéressants (pour y avoir déjà moi-même assisté 😉 ). C’est ce genre d’ouvrages qui manquent clairement dans les bibliothèques de lettres des universités et hautes écoles ! Je remercie la maison d’édition, ainsi que Babelio, pour l’envoi de ce livre.



Après une préface par Anne Besson, directrice de l’ouvrage, on nous propose une interview de plusieurs auteurs bien connus du milieu. J’ai trouvé cette partie super intéressante par rapport à la vision de ces artistes sur leurs œuvres, ainsi que sur le genre dans lequel ils écrivent. J’aurais même, je pense, aimé avoir davantage d’interviews de ce genre, avec une plus grande diversité d’auteurs !



Ce livre s’attaque à un vaste thème : le lien entre la fantasy et l’Histoire. Les œuvres de fantasy sont en effet très souvent marquées dans une temporalité, souvent inspirées de notre propre Histoire. L’ouvrage regroupe plusieurs essais sur des thèmes reliés à l’idée de départ, ancrés dans un corpus de textes exemplaires de la théorie défendue, textes parfois francophones, parfois non. On retrouve bien sûr des corpus marqués par les plus connus du genre (Tolkien, Martin, Jaworsky… ), mais aussi des moins connus, ce qui est une grande force pour la recherche.



Certains chercheurs ont aussi des noms familiers, que j’ai déjà croisés dans le milieu des littératures de l’imaginaire : je pense surtout à Marie-Lucie Bougon, dont j’ai adoré la nouvelle dans Montres Enchantées et dont j’ai récemment acquis le roman, mais aussi à Silène Edgard. Cela fait plaisir de voir que des auteurs s’investissent aussi dans la recherche ou inversement que des chercheurs se lancent ensuite dans l’écriture.



Dans les essais, on retrouve des vérités évidentes sur lesquelles on ne prend plus la peine de s’arrêter, des choses dont on a inconsciemment conscience, qui sont acquises et ici mises en évidence. Je pense par exemple au fait que la plupart des traces de notre Histoire ancienne passent par des récits de fiction.



Il y a aussi des éléments qui m’ont étonnée, qui sont évidents, mais qui ne m’ont pourtant jamais sauté aux yeux en tant que lectrice. Comme par exemple le fait que la fantasy médiévale est comme figée dans le temps, son histoire a beau s’étendre sur des millénaires, on n’y voit presque aucune évolution technologique.



Et puis, j’ai aussi découvert des théories littéraires super intéressantes sur les genres de l’imaginaire, celle qui m’a le plus passionnée étant la théorie du « chaudron des contes » de Tolkien.



Cet ouvrage n’est pas riche seulement des informations qu’il contient, mais aussi d’une très grande bibliographie de livres traitant de sujets proches ou illustrant les propos des chercheurs. Une véritable mine d’or donc pour qui s’intéresse à la fantasy !



Un ouvrage sur le lien étroit entre la fantasy et l’Histoire. Des contenus variés, intéressants, qui se basent à la fois sur des théories littéraires des genres de l’imaginaire et sur un corpus varié. Le tout est enrichi par une bibliographie pertinente et par une table ronde d’auteurs de fantasy. C’est le genre de livre que j’aurais adoré avoir pour rédiger mon travail de fin d’études !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Fantasy & Histoire(s)

En mai 2018 en marge des Imaginales, s'est tenu le premier colloque universitaire en lien avec la fantasy. Ce sera le cas toutes les années paires. Ce livre est donc une compilation des travaux réalisés durant ce colloque.

Comme souvent avec les ouvrages de compilation (comme avec les anthologies) il y a des différences de qualités, d'intérêts (et là c'est tout à fait personnel) et pour finir de pertinence dans "Fantasy et Histoire(s)".

La première partie qui donne la parole aux écrivains lors d'un table ronde est tout simplement passionnante. Réunir Fabien Cerutti, Jean-Laurent del Socorro, Estelle Faye, Jean Philippe Jaworski et Johan Heliot pour évoquer les rapports entre Histoire et fantasy et plus spécialement comment eux dans leurs oeuvres ils ont travaillé, ça m'a subjugué. Presque au point de souhaiter qu'il existe un podcast régulier de ce type sur différents sujets, mais je m'égare.

Les deuxième, troisième et quatrième parties rentrent dans le vif du sujet est deviennent du coup un peu plus pointues tout en restant abordable, quelques détours vers le dico m'ont été indispensable il faut être honnête. On passe de Tolkien à l'utilisation de la fée Mélusine dans les romans historiques, en passant par les Bardes, Harry Potter ou l'uchronie et le steampunk postcolonial. Il est fait mention dans ces sujets de liens entre l'Histoire et les histoires auxquels je n'aurais jamais pensé. Certains autres sont évident (Harry Potter et le fascisme par exemple) mais bien expliqués et amenant d'autres pistes de réflexion. Car oui, pour moi, ce livre c'est surtout l'ouverture d'une porte vers une dimension supplémentaire et un intérêt accru pour ce type d'ouvrage et de recherche. Les bibliographies à la fin de chaque articles vont permettre, à ceux qui veulent en savoir plus sur un sujet qui leur tient à coeur, de fouiller plus avant (parce que parfois les textes semblent tellement courts).

Dans ces trois parties j'ai seulement eu du mal avec celui sur la littérature polonaise, le sujet sans doute m'intéressait moins mais le style était plus âpres, plus scolaire, peut être un soucis de traduction aussi je ne sais pas.

Pour la dernière partie, j'ai adoré le texte sur Pirates des caraïbes, mais j'ai trouvé les deux autres très peu en rapport avec la fantasy, on est plus dans un rapport entre le jeu et l'Histoire et j'ai un peu décroché.

J'ai, grâce à cet ouvrage, découvert pas mal d'oeuvres que je ne connaissais pas et qui risquent d'augmenter ma PAL dans quelques temps.

Au final pour quelqu'un qui a peu l'habitude des essais universitaires et qui avait peur du coup d'être un peu paumé, je me suis vraiment trouvé happé par la pertinence et l'intérêt des propos tenus dans ce livre et je pense que je replongerai sans doute lors de la sortie des actes de celui de 2020. Merci à Babelio, à Actusf et à tout les participants de ce colloque pour ce bon moment enrichissant que j'ai pu découvrir grâce à l'opération masse critique.
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Fantasy & Histoire(s)

Les Imaginales réunissent chaque année des passionné.es d'imaginaire, et plus particulièrement de fantasy, de tous les horizons. Cet ouvrage rassemble les actes du colloque organisé durant l'édition de 2018, sur les liens qui unissent l'Histoire et la fantasy. Connue pour ses nombreuses publications et surtout son "Dictionnaire de la fantasy", Anne Besson a dirigé ces rencontres et nous en présente le fruit un an plus tard.

Dans leur majorité professeurs de lettres ou historiens, les auteurs se sont penchés sur des thématiques d'une grande diversité ; il y est question de la relativité temporelle en medieval fantasy, des représentations de la fée Mélusine en littérature historique et fantasyque, de l'anti-fascisme défendu dans la saga Harry Potter... Organisés en quatre catégories, ces articles sont pour l'essentiel assortis de bibliographies très complètes, idéales pour les lecteurs désireux d'approfondir leurs recherches personnelles.

Si certains abordent des concepts abstraits et plus difficiles à appréhender, les articles demeurent lisibles pour les néophytes. Certains vont exiger davantage de concentration pour être intégralement compris ; rien de contraignant car le jeu en vaut largement la chandelle. Il s'agit d'un excellent moyen de populariser ces savoirs au sein des communautés amatrices d'imaginaire, qu'elles soient littéraires ou non.

Ce premier recueil des actes du colloque est une réussite. Les Imaginales 2019 avaient pour thème "Nature(s)" et j'espère bien découvrir, l'année prochaine, semblable ouvrage pour en apprendre davantage sur ce passionnant sujet !
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Ecofictions & Cli-Fi

Un assemblage hétéroclite dans lequel d’excellents articles sont hélas noyés par d’autres articles hors-sujet et par plusieurs contributions nettement déplacées. Une déception.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/18/note-de-lecture-ecofictions-cli-fi-lenvironnement-dans-les-fictions-de-limaginaire-sous-la-direction-de-christian-chelebourg/



Si la recherche universitaire (et para-universitaire) française, en matière de science-fiction, n’a pas encore comblé l’écart de volume accumulé par l’antériorité de la discipline et la vigueur historique des revues spécialisées dédiées aux États-Unis et au Royaume-Uni, on doit absolument remarquer les considérables progrès enregistrés durant ces dix ou quinze dernières années, pour la plus grande joie des lectrices et des lecteurs souhaitant « solidifier » leurs approches de la fiction imaginaire. Citons par exemple, pour les curieuses et les curieux, derrière les percées salutaires effectuées par Roger Bozzetto puis par Irène Langlet, des travaux aussi roboratifs – pour certains, quasiment essentiels – que « La science-fiction en France » de Simon Bréan (2012), « Hors des décombres du monde : écologie, science-fiction et éthique du futur » de Yannick Rumpala (2018), « Le devenir-autre de l’utopie : représentations d’un imaginaire politique conflictuel dans le cycle de la Culture de Iain M. Banks » d’Alice Carabédian (à paraître prochainement, et dont le lumineux essai « Utopie radicale » de 2022 ne nous donnait encore qu’un petit avant-goût), ou encore le petit mais fort inspiré « William S. Burroughs SF Machine » de Clémentine Hougue (2021).



Largement issu du colloque universitaire tenu sous l’égide du CERLI (Centre de Recherche sur les Littératures de l’Imaginaire) en 2010, « Écofictions et représentations de la nature dans les littératures de l’imaginaire », cet ouvrage collectif-ci, publié en 2019 aux Presses Universitaires de Lorraine (soit neuf ans après le colloque, ce qui se révèle à la lecture assez dommageable, on le verra) sous la direction de Christian Chelebourg, et malgré plusieurs articles tout à fait remarquables, ne parvient pas à se hisser à la hauteur souhaitable, à mon sens (sans compter que d’emblée, le nom même de la collection dans laquelle il est paru, « Culture de jeunesse et culture de masse », me pose évidemment problème).



Parlons d’abord des articles excellents, qui pourraient justifier à eux seuls la lecture de cet ouvrage, bien au-delà de la thématique affichée pour l’ensemble, mais qui en tout état de cause s’y insèrent avec naturel.



Hervé Lagoguey, enseignant à l’Université de Reims, spécialiste des mécanismes littéraires en science-fiction et de Ballard, Dick et Silverberg, entre autres, nous offre un magnifique « Ballard, écologiste malgré lui. L’homme face à la nature dans The Drowned World et The Drought ». Aurélie Villers, de l’université Lyon II, propose un pénétrant « Nature et cataclysmes chez Kim Stanley Robinson », dont on peut seulement regretter (le temps de latence de la publication doit jouer ici son rôle pernicieux) qu’il ne puisse pas prendre en compte les productions les plus récentes, sur ce thème, d’un auteur en perpétuelle évolution. Danièle André, qui s’intéresse surtout, depuis l’Université de La Rochelle, au rayonnement de la science-fiction dans l’audiovisuel, nous adresse un malicieux et potentiellement quelque peu polémique « James Cameron. L’écologie au service du cinéma », qu’il est particulièrement intéressant de lire juste après la sortie mondiale d’« Avatar 2 ». Jérôme Dutel, de l’Université de Saint-Etienne, se risque plutôt habilement sur « Guerres de l’écologie ou guerre des écologies chez Jack Vance » (même si par principe comme à la lecture, on peut se demander si Jack Vance était vraiment l’auteur le plus pertinent pour l’entreprise proposée par l’article). Thierry Jandrok, même si ses analyses sont un peu à l’emporte-pièce ici, se penche avec intelligence (et un corpus ne semblant toutefois pas indiscutable) sur l’apport des questions de terraformation (et de xénoformation) à la politique, dans « L’Ecopoiesis. Pour une autre gouvernance de l’animal politique ? ».



Hélas, la direction de l’ouvrage pêche nettement, et a rassemblé sous ce titre prometteur qu’était « Écofictions & Cli-Fi », un attelage par trop hétéroclite, dans lequel certains articles pourtant individuellement judicieux apparaissent quasiment déplacés, à l’image du beau « L’esprit des nébuleuses – Animisme et panthéisme en science-fiction » de Claire Cornillon (notamment spécialiste des séries TV à l’Université de Montpellier et membre du comité de lecture de l’indispensable revue ResFuturae), de l’efficace « Des scénarios d’évolution animale de l’homme en science-fiction. Quelques figures de la post-animalité », co-écrit par les deux enseignants de l’Université Lyon I que sont Jean-Loup Héraud (philosophie de la connaissance, spécialiste des apports de la fiction à la science) et Catherine Bruguière (spécialiste de la biologie animale dans la fiction), du rusé « Terre et corps en transit : Enki Bilal et la voie hybride » de Jérôme Goffette, philosophe par ailleurs spécialiste des questions éthiques que pose l’humanité « augmentée », ou encore du presque machiavélique, dans son analyse, « Écofiction et disease movie dans Safe de Todd Haynes » de Marc Arino, à l’Université de La Réunion.



D’autres articles glissent largement vers une vision très « dix-neuvièmiste » du genre, beaucoup plus loin semble-t-il du thème apparent affiché, comme le « Des gobelins de The Princess and the Goblin de George McDonald aux Morlocks de The Time Machine de H.G. Wells. Évolution et formes littéraires de la régression biologique » de Françoise Dupeyron-Lafay, ou bien le « Les Rêveries biologiques de Rosny Aîné » de Catie Ledzinski. De son côté, « Les écofictions de Timothée de Fombelle. Une morale de l’engagement », de Shirley Bontemps, unique incursion du recueil dans la littérature jeunesse, peine aussi largement à se raccrocher au petit train. Un article enfin, semblant aussi un peu perdu dans le recueil, semble moins solide sur ses appuis théoriques : le « Aldous Huxley : nature et disparition du politique » d’Hervé Guineret, philosophe surtout familier de la stratégie et de la guerre, développe, me semble-t-il, une vision politique de l’utopie un peu trop rudimentaire pour son sujet,



Passons donc rapidement sur « Le spectre de Néandertal. Écofictions biologiques et extinction de l’homme », article plutôt intéressant dû au maître d’ouvrage, Christian Chelebourg, mais lui aussi tributaire d’un rapport à l’ensemble du recueil nettement tiré par les cheveux, constat global que reflète hélas aussi, jusque dans ses creux, l’avant-propos marqué de cynisme et de surplomb (presque de mépris vis-à-vis de son objet de recherche), par le même auteur :



Ce flottement annonce déjà, hélas, les deux articles véritablement problématiques ici, tant leurs responsables semblent développer, sous couvert d’étude littéraire, une vision résolument opposée à toute tentative d’écologie politique (et ce, dans les années 2010, pas en 1960…). Lauric Guillaud (« Généalogie de l’apocalypse. De Richard Jefferies à J.G. Ballard : écologie et catastrophisme), spécialiste des « mondes perdus » dans la littérature anglo-saxonne, dénonce à mots à peine couverts les cris d’orfraie poussés par les mouvements écologistes depuis des années, alors que, décidément, tout ne va vraiment pas si mal, voyons. Et il cite discrètement à l’appui de ses affirmations très personnelles la philosophie de… Pascal Bruckner (« Ce pessimisme culturel me rappelle les hérésies millénaristes qui ont émaillé l’histoire du christianisme ») ! Quant à Morgane Leray (« L’Écologisme dysphorique. Entre nostalgies édéniques et terrorisme vert »), chercheuse en anthropologie de l’imaginaire, je préfère ne pas épiloguer trop longtemps sur l’opposition qu’elle établit entre… Edward Abbey et Jean-Christophe Rufin (mais oui !), afin de pouvoir fustiger « la dérive écologiste » et le « géocentrisme misanthrope » (sic).
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Fantasy & Histoire(s)

Fantasy et Histoire(s) est un ouvrage extrêmement érudit, qui regorge d’articles complets et établis par des spécialistes qui étudient les rapports qu’entretient le genre de la Fantasy avec l’Histoire.

Certains auteurs connus du grand public français, tels que Tolkien, Ursula le Guin, ou George Martin, sont étudiés par les chercheurs, qui s’interrogent également sur des œuvres qui ne sont pas encore traduites et qui mériteraient de l’être de par les thématiques qu’elles déploient et leur originalité !

Les œuvres d’auteurs français sont également examinées, ce qui contribue à les inscrire dans le paysage du genre.

Pour moi, cet ouvrage a constitué une lecture très intéressante et enrichissante, qui intégrera sans aucun doute ma bibliographie de mémoire !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Fantasy & Histoire(s)

Cet ouvrage regroupe les actes du premier colloque universitaire des Imaginales qui s’est déroulé en 2018 sur le thème « Fantasy & Histoire (s) ». Découpé en quatre parties, dont « La fantasy, revanche des oubliés de l’histoire ? » qui m'a beaucoup plu, on retrouve dans ce livre seize articles qui analysent le rapport qu'entretien le genre de la fantasy avec l'Histoire.

La plupart de ces textes sont assez faciles d’accès, mais il faut malgré tout rester concentré pour ne pas perdre le fil et bien comprendre les différentes analyses proposées par les chercheurs.

Ces articles, dans leur grande majorité, sont très intéressants, j’ai tout particulièrement apprécié les travaux de Maureen Attali, Joanna Pavleski-Malingre, de Caroline Duvezin-Caubet, ou encore de Justine Breton, qui m'ont permis de voir sous un autre angle des récits que j'ai pu lire.

Enfin j’ai pu piocher quelques nouvelles idées de lectures que j’espère faire dans les prochains mois en gardant en tête ces articles.



Merci à Babelio et son opération Masse critique de m’avoir fait découvrir ce livre.
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Fantasy & Histoire(s)

Je viens de lire Fantasy & Histoire(s), publié par ActuSF, qui rassemble les actes du 1er colloque universitaire de 2018 dans le cadre des Imaginales. Un livre très instructif et intéressant à lire.



Ce livre est très varié et comprend de nombreux essais écrit par des spécialistes qui nous parle de la place de l’Histoire dans les romans de fantasy, mais également dans des films et des jeux. Comme souvent dans des compilations, j’ai trouvé que certaines parties étaient plus ou moins intéressantes ou pertinentes, en fonction de mes goûts ainsi que de mes connaissances du sujet abordé.



Dans un premier temps, (la partie que j’ai préférée^^), la parole est donnée aux écrivains avec Fabien Cerutti, Jean-Laurent Del Socorro, Estelle Faye, Jean-Baptiste Jaworski et Johan Heliot qui évoque leur rapport à l’Histoire dans leurs romans. C’est très intéressant à lire, de découvrir leur inspiration et le pourquoi de telle ou telle période.



Dans les autres parties, un spécialiste étude une œuvre, un thème, un auteur, un support… et étudie la place de l’Histoire dans l’histoire. Cette partie est plus pointue mais reste tout de même accessible. On aborde, entre autre, Tolkien, Le seigneur de anneaux, Harry Potter, Game of Thrones, la fée Mélusine… et nous permet de mettre en perspective nos lectures, de les voir d’une autre façon ainsi que de donner l’envie de lire certaines des autres œuvres citées.



Je ne vais pas dire que j’ai tout trouvé intéressant, car ce n’est pas le cas, comme par exemple avec la fée Mélusine que je ne connais (je n’ai lu aucunes de œuvres évoquées), idem pour la littérature polonaise et les reconstitutions historiques…



Mais dans l’ensemble c’était une lecture passionnante (j’ai plein de nouvelles idées de lectures grâce aux différentes bibliographies^^) et très accessible pour des essais universitaires. Cela m’a permis de découvrir de nouvelles choses et de redécouvrir des livres avec une autre vision. Alors si vous aimez la littérature de fantasy, je vous conseille ce livre qui est très enrichissant.
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Fantasy & Histoire(s)

Contenu très intéressant pour tous les amoureux de fantasy. On sent par contre que le colloque s'adresse à un public universitaire quant aux termes très spécifiques qui nous poussent parfois à se plonger dans un dictionnaire. Il fait également avoir bien en tête ses classiques de fantasy pour pouvoir comprendre toutes les références et les comparaisons.



Cependant, je recommande cette lecture à tous ceux qui veulent approfondir leur connaissance sur cette littérature ! Perso, ça m'a donné plein de pistes de lecture et l'envie d'en savoir encore plus. Très sympa.
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Fantasy & Histoire(s)

Les Imaginales, c'est chaque année le rendez-vous immanquable de tous passionnés de littérature de l'imaginaire. Aussi pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'y assister cet ouvrage rassemble les actes du colloque de 2018 ayant pour thème "L'Histoire et la fantasy". On ne présente plus, Anne Besson, directrice de l'ouvrage et maitre de conférence à l'Université d'Artois (et l'une des mes professeurs d'ailleurs ^^) a qui l'on doit déjà le très instructif "La fantasy" dans la collection 50 questions chez Klincksieck.

Dans Fantasy et Histoire, professeurs et historiens, s’intéressent à travers une série d'essais à la place de l'Histoire dans la fantasy sous toutes ses formes, romans, adaptations cinématographiques et télévisuelles, jeux de rôles... l'époque viking dans Advanced Dungeons and Dragon, l'anti-fascisme dans Harry Potter, uchronie et steampunk postcolonial dans l'empire contre attaque... Les thématiques sont aussi divers que variées. Finement documentés et regorgeant de références, chaque article reste parfaitement accessible au lecteur néophyte qui souhaiterait approfondir ses connaissances en la matière ou élargir ses horizons grâce à la l'impressionnante bibliographie qu'offre cette édition. Personnellement, cet ouvrage m'a aidé à approfondir certains points de mon travail de recherche pour l'écriture de mon mémoire et je tiens donc à remercier particulièrement les éditions ActuSf et Masse Critique pour cette découverte !
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Fantasy & Histoire(s)

Essais réunis à l'occasion des Imaginales, festival des littératures de l'imaginaire se tenant à Épinal, préface d'Anne Besson (nom qui résonne déjà parmi les férus de fantasy et intermédialité, cette universitaire brillante est de plus en plus présente sur de multiples plateformes et propose parfois d'enrichissants MOOC), transcription d'une table ronde mêlant paroles d'écrivain.e.s (parfois spécialistes en Histoire ou littérature)... Ce livre s'adresse à tous, plus ou moins amateurs ou passionnées de fantasy !

Vous agrandirez à coup sûr votre liste d'envies et vous retrouvez également des noms bien célèbres (Tolkien, tellement cité!). Les auteur.e.s s'attachent aussi bien à la littérature, sous le prisme de l'Histoire (ou histoire intradiégétique d'ailleurs), qu'au cinéma ou aux jeux vidéos : parfait pour les friands d'intermédialité bien entendu, chaque essai étant enrichissant.

Cependant, je n'ai pas été conquise par tous les écrits, quelques sujets ne me passionnant pas véritablement. J'ai aussi tiqué lorsque certain.e.s ne détaillait pas tout à fait leurs sujets (des références trop rapides, avec des explications survolées, que j'aurais aimé approfondir). Mais je veux bien entendre que n'avoir qu'une dizaine de pages peut être restrictif et entacher sa production...

En bref, un bon ouvrage, solide, contenant des essais plus ou moins accessibles, en tout cas bienvenue dans toute bibliothèque d'amatrices et amateurs de fantasy !
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Les éco-fictions, mythologies de la fin du mo..

À l’instar de nombreuses publications récentes, le livre de Christian Chelebourg témoigne d’un intérêt marqué pour l’univers de la science-fiction.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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