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Citation de Danieljean


La nuit était glaciale. En gare de Compiègne, le convoi de déportés, composé de cinq wagons. L’homme de la Gestapo accompagna François Branier, encadré par deux SS. On n’avait pas passé les menottes au Vénérable. Dans la gare silencieuse, le train apparaissait comme une bête monstrueuse, menaçante. Alors que le Vénérable passait près du premier wagon, la porte coulissante s’ouvrit brusquement. Apparut un jeune homme, nu, qui hurla : « Je ne veux pas partir ! » et sauta sur le quai. L’homme de la Gestapo tira le Vénérable de côté, les deux SS firent feu sur le fugitif qui se tortilla sur le quai pendant de longues secondes avant de s’immobiliser. L’un des deux SS lâcha une rafale de mitraillette à l’intérieur du wagon. Des cris de douleur, des corps qui tombent les uns sur les autres. Le SS fit coulisser la porte avec violence et remit le cadenas.
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