Les sages de l’Égypte faisaient preuve d’une science consommée en employant des signes symboliques par lesquels ils désignaient intuitivement, en quelque sorte, sans avoir recours à la parole. Chaque hiéroglyphe constituait une espèce de science ou de sagesse et mettait la chose sous les yeux d’une manière synthétique sans conception discursive ni analyse ; ensuite, cette notion synthétique était reproduite par d’autres signes qui la développaient, l’exprimaient discursivement et énonçaient les causes pour lesquelles les choses sont ainsi faites, quand leur belle disposition excite l’admiration.