La Mare aux Crapauds, telle que la surnommaient certains voyageurs, stagnait au creux de collines boisées, oubliées par les hommes. L'hiver s'était installé. Son vent glacial balayait la terre dans un mugissement sinistre. La neige recouvrait déjà chemins et sentiers de la forêt, comme pour prévenir le voyageur imprudent de ne plus pénétrer l'espace d'une saison, dans ces bois envoûtés par les fées.