Les trois semaines qui suivirent, le soleil avait tapé à grands coups de marteau sur les collines, sur le pelage étique des prés. Les maisons somnolaient à la manière de moutons malades. Le pays tremblait sans bouger, enfermé dans un flacon d'huile. L'été avait recouvert de cuivre le ciel et les oiseaux, même ces buissons lourds qui avaient du mal à digérer la paille riche de la lumière.
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