J'avais appris à mes dépens que tous les parapets dont m'avait enveloppée l'éducation, ces règles respectables et indispensables à une vie en société, durent aussi longtemps que nous n'entrons pas en collision avec l'éros. Je ne parle pas de sexualité, cette version aseptisée, insipide et sordide dont on joue aujourd'hui comme d'une marchandise. Je parle d’Éros, la puissance primordiale devant laquelle, lorsqu'elle apparaît, les dieux mêmes s'écartent et s'inclinent.