La tente était minuscule, mais, en nous serrant, nous pourrions tenir toutes les trois. J’éprouvais pourtant un léger pincement au cœur. J’en voulais presque à mes amies de leur joie spontanée. Ce grand moment, je l’aurais voulu pour moi seule, et maintenant il fallait le partager. C’était un drôle de sentiment et je me sentais un peu mal à l’aise. Mais je savais déjà que je ne regretterais pas d’avoir accepté leur présence.