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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Tout avait de l’importance pour moi : nos querelles, ton moindre sourire, une ombre qui passait dans tes yeux, ta façon d'allumer une cigarette... Je n’étais pas un seul moment indifférente. Je vivais soit dans l'angoisse, soit dans un bonheur infini, entre l'impatience de te revoir et la peur de te quitter.
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Qu'importe s'il était imprudent de vouloir bâtir un pont entre deux univers qui déjà se morcelaient ! Qu'importe les souffrances et les échecs à venir ! Nous avons vécu, et je puis le crier à la face du monde, puisque je t'aime encore.
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C'était dur à entendre, cette phrase que je savais m'être destinée. Entre nous se dressaient des forces impalpables. « Jamais je n'épouserai une Européenne. Rien ne saura me retenir loin de ma famille. » C'était une prédiction. J'ai payé cher de n'avoir pas voulu y croire, d’avoir usé de mon influence pour essayer de te faire penser autrement. L'échec était certain, mais j'étais jeune et je me croyais forte en conséquence. Il m'a fallu des années pour renoncer.
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Je suis punie d'avoir cru mon amour et ma volonté assez forts pour écraser sous leur poids des obstacles que tu savais invincibles, ce dont j'ai dangereusement essayé de te dissuader.
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Avec les jeunes, c'était parfait, mais il fallut aussi sourire aux vieux qui ne comprenaient pas le français et dont je ne parlais pas la langue. Je pris soudain conscience de mon isolement dans cette pièce richement décorée, où évoluaient plus de cinquante personnes. Les vieilles femmes – ou du moins paraissant telles – jacassantes, mielleuses, cajoleuses; les hommes ensemble par petits groupes tout cela dans un brouhaha de phrases échangées, dont je ne comprenais pas un traître mot.
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Les rênes, c’est toi, et toi seul, qui les tenais. Je devais tout accepter si je te voulais, sans condition. Sinon, eh bien ! tant pis, je n’aurais rien. Et voilà, j’avais tout admis, tout promis, et aujourd'hui tu pouvais tout me reprocher, tu avais tous les droits de ton côté, c'était vrai et je n’avais qu’à me taire. Tous les torts étaient pour moi et c’était juste. C’était juste, parce que, si j’avais des raisons, je n'avais pas d’excuses.
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Je n’ai pas su vivre mon printemps et je sais que mes plus belles années sont derrière moi. Tu as eu le meilleur de moi-même et, sans le vouloir, tu m'as beaucoup apporté. Tu m'as fait vibrer, tu as su m’émouvoir, et je me sentais vivre. J’ai connu, grâce à toi, l’émerveillement, l'éblouissement, la splendeur aux multiples facettes qui – pour aussi imparfaite qu'elle soit – est la plus belle chose qu'on puisse trouver en ce monde.
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L’accord de tes parents avait pour toi une importance sacrée. Tu ne voulais pas les forcer, mais les convaincre et tu estimais que si l’évolution se faisait, elle serait lente. Mais dix ans, après tout, quand on a dix-sept ans, cela ne paraît pas insurmontable. Et j'ai prononcé cette phrase :
— J'aimerai peut-être d'autres garçons, car c'est le destin de toute femme, mais je ne t'oublierai jamais.
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Mais un amour est long à mourir. Plus on aime, plus on met longtemps à lâcher prise et l’on tente l’impossible avant de se résigner à désespérer.
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Nous vivions une danse continuelle au son d'une musique qui ne s’arrêtait pas. C’est pourquoi tous les airs ou toutes les chansons qui m'émeuvent maintenant sont tous des morceaux que j'ai entendus et aimés à cette époque de ma vie. Jamais je ne retrouverai rien de semblable. Et c'est bien parce qu'elle serait unique – et si courte – qu'elle eut tant de valeur !
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

Emile Zola
Jules Barbey d’Aurevilly
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