Une forêt de mains levées. Pas de poings fermés sur la colère ou le mensonge. Finis les poings levés obligatoirement pendant quarante ans de défilés forcés. Ce sont des mains qui retournent en enfance, mains ouvertes, mains offertes, mains agiles, qui font signe, applaudissent, caressent, touchent d'autres mains, entourent l'épaule du voisin. Des mains qui s'élèvent pour attraper le vent de liberté soufflant cette nuit.