Tant de questions que l’on retient, par peur de blesser l’autre, par pudeur, par lâcheté… Tant de rêves que l’on garde pour soi, parce que la vie rêvée vaut moins que la vie réelle, pense-t-on. Mais qu’est-ce que la vie réelle ? Une vie édulcorée, banale, réduite à ce que l’on croit possible ? Une vie décente, qui plaira aux voisins ? Une vie comme on dessine les plans de sa propre prison ?