Assis sur le bord de sa baignoire, Viktor se déshabilla. Il avait déposé avec précaution sa veste et son pantalon de costume sur la chaise de la salle de bains et d’un geste lent, il commença à déboutonner son gilet. Avec plus de lenteur, il ouvrit sa chemise blanche. Il savait que ces dernières secondes prises au temps ne faisaient que reculer la douleur qui l’attendait. Puis, nu, il se redressa et se plaça face au mur de miroirs incrustés de leds. Il leva les yeux et sans vouloir regarder son visage, qui s’émaciait au fil des années, il contempla l’œuvre qu’il avait créée sur son corps. Son torse était recouvert de vingt-sept scarifications.