Le protocole de Kyoto, qui a formalisé ce principe [d'un marché des droits à polluer] en 1997, n'est entré en vigueur qu'en 2005 et a été un échec par refus des États-Unis d'y participer et des pays émergents de prendre des engagements contraignants qui pourraient entrer en conflit avec leurs politiques de développement. Un changement de perspective s'est dessiné lors de la conférence de Cancún en 2010. La démarche est passé d'un jeu stérile entre pays, par désaccord sur leur droits et obligations, à la responsabilité des États à promouvoir volontairement de actions nationales appropriées.