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Critiques de Christophe Garda (8)
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Serpentis : Le gardien des registres

Livre découvert lors de sa sortie en librairie il y a environ 6 mois. Sa couverture est très belle et son résumé très intriguant, parlant de quêtes, de voyages dans le temps et de magie. De quoi attiser ma curiosité !



Par contre, le début a été plus que chaotique car il faut attendre le quatrième chapitre pour voir apparaître le personnage présenté dans le résumé, à savoir Lilou âgée de 12 ans. Avant, nous faisons connaissance rapidement avec ses parents et des nains ainsi que leurs situations particulières quelques dix ans avant de la rencontrer. L'auteur a donc un peu sauté du coq à l'âne dans les premiers chapitres et cela amène déjà énormément de questions sur les parents de Lilou, sa sœur jumelle ainsi que sur le monde dans lequel ils vivent.



Par la suite, suivant les situations, l'histoire est répartie entre différents narrateurs. Nous avons ainsi le père de Lilou et un vieux registre nous permettant d'en apprendre plus sur le passé des Téokin. Entre le passé et le présent, beaucoup d'informations s'associent pour créer un univers très intéressant. Il y a beaucoup de descriptions dans ce roman, plus que de dialogues, mais cela passe très bien car elles donnent beaucoup d'informations à Lilou, ainsi qu'à nous.



Le début a été chaotique mais une fois lancée dans l'histoire avec Lilou, ça va tout seul et on veut toujours en apprendre plus sur ce monde si particulier et sur le passé de celui-ci. Le monde dans lequel vit Lilou ressemble au nôtre malgré des noms de contrées différents, les technologies et les mœurs y sont identiques. Par contre, le monde d'où vient ses parents, à savoir dans le passé, correspond à un monde de légendes avec des nains, des elfes, des kobolds... L'auteur a ainsi créé un univers très particulier et une histoire très bien construite qui navigue entre passé et présent.



Je pensais que cette histoire était un tome unique mais au vu de la fin, une suite devrait voir le jour. J'espère que l'auteur ne tardera pas trop pour la publier car cette histoire est vraiment très intéressante et je veux en savoir la suite rapidement. Comment Lilou va-t-elle gérer son passé hors norme ? Va-t-elle retrouver facilement sa sœur ?



Comme vous l'aurez compris, Serpentis a été une excellente découverte pour ma part. L'histoire est passionnante et navigue entre différentes époques. L'écriture de cet auteur est vraiment très agréable à lire. J'ai donc hâte que le tome 2 sorte en librairie pour continuer la lecture des aventures de Lilou et de ses parents. Je vous conseille donc de découvrir cette petite merveille dont les personnages sont, pour la plupart, très bien construits et évoluant suivant les évènements.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les morts le diront

Un roman sur fond de Printemps de Prague ne pouvait que me plaire et c'est avec envie et curiosité que je m'y suis plongée. On suit ainsi Viktor Marek et Veronika, principaux protagonistes. Le déclic, si je puis dire, est le coup de téléphone en pleine nuit d'un vieil ami, Zerkin, artiste sculpteur qui annonce à Viktor, avec qui il s'était brouillé, qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre. Mais l'objet de l'appel ne réside pas dans cette annonce morbide. Andréï Zerkin veut réaliser une dernière œuvre et il demande alors à Viktor de lui trouver quatre modèles féminins. A partir de là, le lecteur se retrouve dans un flash-back où les souvenirs sont un immense fil conducteur.



L'histoire ne m'a pourtant pas enthousiasmée et je dois même avouer que j'ai eu du mal à finir ma lecture. Si je suis allée jusqu'au bout, c'est par respect pour l'auteur et pour Les Agents Littéraires. Pourtant, je n'ai absolument rien à redire sur le style. Il est plutôt fluide, permettant justement une lecture qui se devait d'être agréable. Alors, voyons un peu quels sont les éléments qui ont fait que je n'ai pas pu adhérer (et je précise que cela n'engage que moi) :



- Le fond historique tout d'abord : j'en attendais beaucoup plus (et certainement trop). Le Printemps de Prague reste vraiment en arrière-plan, sans toutefois que je puisse en apprendre beaucoup plus. En même temps me direz-vous, il s'agit d'un roman, non d'un essai historique. Mais que voulez-vous, je suis exigeante !



- Les thèmes ensuite : amour, amitié, réflexion sur l'Art, sur la mort... j'ai eu cette impression négative qu'on les avait pris et mélangés pour attirer le chaland. De ce fait, cela ne m'a franchement pas attirée. Et je dois dire que l'apothéose pour moi, ce fut lorsque la grand-mère décédée, Babou, est réapparue. J'ai cru voir le remake de la série avec Mimie Mathy.



- Les abus enfin : Alors certes, le roman porte sur l'amour et l'amitié, la libération sexuelle etc... mais j'ai envie de dire que « trop de sexe tue le sexe. » En avoir toutes les deux pages, voilà ce que je qualifie d'abus. Je n'ai rien contre ce sujet, mais si j'ai envie de lire ce genre, je prends un bouquin érotique. Et là, je dois avouer que la façon dont cela est amené est peut-être à retravailler. Et lorsque je parlais d'attirer le chaland, voilà qui me conforte dans cette idée.



Je reste persuadée cependant que l'idée n'était pas mauvaise. Il y a ce petit quelque chose qui me fait dire qu'on reparlera de Christophe Garda.



Je remercie Vincent Béghin du blog Les Agents Littéraires, ainsi que les Éditions Prisma pour ce partenariat.




Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Les morts le diront

Un roman qui regroupe des histoires d'amour, des histoires d'amitié, une réflexion sur l'Art et un récit historique, ce n'est pas évident à trouver. Et pourtant je l'ai trouvé avec Les morts le diront de Christophe Garda.

Premier roman de l'auteur, je peux d'ores et déjà vous annoncer qu'il s'agit pour moi d'un coup de coeur. J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce livre, dont le style est excellent.



Le lecteur suit deux personnages principaux : Viktor Marek et Veronika, un couple d'une soixantaine d'années. Viktor est propriétaire d'une galerie d'art à Genève où il vit, ainsi qu'à Paris et New-York. Une nuit, il est réveillé par son téléphone. Au bout du fil, Andreï Zerkin, son ami de toujours, avec qui les relations sont devenues houleuses et qu'il a fini par perdre de vue. Andreï lui annonce qu'il va bientôt mourrir. Sculpteur anciennement célèbre, il souhaite accomplir sa dernière oeuvre et pour cela, il demande à Viktor de lui trouver quatre modèles féminins.

Ce contact avec Andreï et cette annonce funeste va amener Viktor mais Veronika à replonger dans leurs souvenirs. Notamment ceux de la bande de copains qu'ils étaient à l'époque de leurs vingt ans : Viktor, Andreï, Veronika, Anna, Tadeusz, Bohuslav, Janek et Andrea. Le lecteur se retrouve projeter en 1968 à Prague, en pleine insouciance et libération sexuelle. Mais 1968, c'est aussi l'entrée des chars russes et le Printemps de Prague, avec toute la violence que cela a engendré. Le lecteur découvre la désillusion qui va prendre le pas sur l'idéalisme de la jeunesse. Les guerres séparent les individus. Viktor et les autres n'échappent pas à la règle.

Que sont-ils devenus ? On apprend, à mesure que les souvenirs reviennent à Viktor et Veronika, le destin de cette petite bande.



Dans ce livre, l'amour et l'amitié ont une place importante, on le dévine. L'auteur fait preuve d'une plume excellente pour décrire les émotions et les personnalités de chacun de ses personnages. Malgré les défauts et les excès, ils ne les jugent pas, ce qui fait que le lecteur peut les apprécier chacun pour ce qu'ils sont.

Viktor Marek est un personnage qui m'est apparu comme réservé, posé, travailleur et rêveur. Je l'ai juste adoré ! Sa compagne Veronika est indépendante, amoureuse, un peu torturée par ses secrets aussi.

Andreï, quant à lui, on découvre sa personnalité au travers des amis qui l'on connu. D'ailleurs, Viktor a une jolie façon de voir les choses : selon lui, personne ne peut connaître entièrement un individu. Chaque ami connaît une parcelle de cet individu.



Dans ce livre, il y a aussi une réflexion très intéressante sur l'Art. D'une part sur la relation entre l'artiste et le marchand d'art (ici le galeriste) ; d'autre part sur la recherche de la Beauté et de la Vérité dans l'oeuvre d'art. Et l'oeuvre d'art ici est représentée par la sculpture. Andreï tente d'exorciser ses démons et ceux de la société au travers de l'acier notamment. Mais la sculpture, ce sont aussi des modèles. Modèles qui se donnent à l'artiste et qui dévoilent ainsi une part de leur personnalité. L'auteur nous transmet tout cela avec une habileté certaine.



Mais qu'en est-il du titre, "Les morts le diront" ? Ces morts sont ceux qui influent sur nos vies malgré leur absence. Qui, par leur souvenir, nous encouragent à agir d'une façon ou d'une autre, à prendre des décisions.



Il est étonnant d'imaginer qu'il s'agit d'un premier roman tellement il semble complet et parfaitement maîtrisé. Il s'agit de ces livres que l'on aimerait ne pas avoir lu afin de pouvoir encore les découvrir. Je recommande absolument.
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Les morts le diront

Je ne m'attendais absolument pas à ça. Je trouvais déjà le lien assez flou entre le titre, la quatrième de couverture sous forme de citation et l'explication du contexte en dessous, et j'ai encore moins suivi lorsque j'ai commencé la lecture. Et pourtant, petit à petit, toutes les pièces se sont assemblées dans un ouvrage que j'ai trouvé renversant ! J'ai aimé ce livre, j'ai aimé l'écriture de l'auteur, j'ai aimé les histoires d'engagements et de révoltes, les histoires d'art, de philosophie, mais aussi de fuite, de deuil, j'ai aimé ces personnages resurgis du passé pour guider nos protagonistes, j'ai aimé la manière dont l'auteur nous raconte la vie... Vous l'aurez compris, ce livre m'a profondément émue. Je l'ai dévoré tantôt en riant, tantôt les dents serrées, voire les larmes aux yeux. C'était un voyage dans lequel je me suis embarquée avec un immense plaisir, une claque littéraire que je suis ravie d'avoir reçue. J'ai la certitude que je relirai ce superbe bouquin et j'en salive d'avance ...!
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Serpentis : Le gardien des registres

Je ne partais pas très convaincue par cette énième histoire de fantasy, mais finalement j'ai terminé sur une très bonne impression. Cette imbrication entre différentes strates temporelles, le monde des contes (pour simplifier) et le monde réel est originale et bien menée. Une lecture donc agréable, dont j'ai hâte de découvrir la suite.
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Les morts le diront

Deux dissidents communistes étudiants aux Beaux-Arts à Prague, Viktor Marek, un Tchèque et Andreï Zerkin, un Polonais, ont profité des troubles après l'invasion russe en août 1968, pour fuir à l'Ouest, laissant tout derrière eux. Aujourd'hui, devenu propriétaire de galeries d'art à Genève, Paris et New York, Viktor reçoit en pleine nuit, après plusieurs années d'éloignement, un appel à l'aide de son ami Andreï Zerkin, sculpteur de renommée internationale, qui vit coupé du monde au cœur de la Bretagne. Entre Prague, Londres, New York et Paris la quête de Viktor l'entraînera dans une réflexion sur l'Art, l'Amitié et la Vérité, revisitant un passé où les morts ont leur mot à dire.
Lien : http://www.lesmortslediront...
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Serpentis : Le gardien des registres

Ce roman est, selon mon avis, un roman de fantasy classique mêlant nains, elfes, dragons, magie, créatures terrifiantes et dangereuses et une héroïne impliquée malgré elle dans une mystérieuse prophétie et devant sauver le destin du monde.

L'héroïne est Lilou, une jeune collégienne, vivant avec son père quand soudain celui-ci disparaît.

Pour la jeunesse de l'héroïne, la brièveté du roman, ce qui peut être assez rare pour les roman fantasy, et les petits documents permettant de bien comprendre le monde imaginaire (carte), les différents royaumes (dessins des blasons) et les différentes familles (arbres généalogiques), je conseillerai cette histoire à des lecteurs assez jeunes souhaitant peut-être une première immersion dans le monde du fantasy.

En revanche, il existe tout de même un point négatif. Le deuxième tome n'est pas encore paru bien que le premier tome fut publié en 2013...
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Serpentis : Le gardien des registres

Une histoire qui me laisse très mitigée.

L'univers, les personnages, la mythologie... valent le détour mais il y a pas mal de petites choses qui pêchent.

Une partie des petits problèmes est liée aux choix éditoriaux :

- Quand il faut attendre un bon quart du roman pour arriver au passage décrit en quatrième de couverture, y a un soucis.

- Quand rien dans la mise en page ne permet de faire comprendre qu'on change d'époque, ce n'est pas important en soi mais sur un livre jeunesse c'est un détail qui compte.

- et là c'est personnel mais la police choisi à la fin du livre est dur d'accès.

L'autre partie des petits soucis est qu'on a un univers super prometteur qui mériterait d'être bien développé tranquillement sur plusieurs tomes et qui est lancé super rapidement par bride sous couvert du texte jeunesse. Et ça c'est dommage car même avec un lectorat jeune on peut se permettre une histoire qui prend son temps. On aurait pu avoir un premier tome uniquement avec les premiers chapitres qui ne sont pas décrit dans la quatrième de couverture en les étoffant bien sur mais il y avait matière à le faire.

En conclusion, serpentis est une lecture qui fait plouf alors qu'elle avait tout pour réussir.
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