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Bibliographie de Christophe P. Cretton   (1)Voir plus

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Quand je crus que nous irions merveilleux, le chaos de vos existences à son comble, mes aspirations, romanesques, ont servi vos illusions d’amour, pour que vous ne perdissiez pied alors, mais pour que vous le perdiez aujourd’hui avec les dommages collatéraux que vous me laissez.

Dans la seconde où je vous ai vue, j’ai su qu’en fonction de vos choix, du chaos ou de la plénitude, nous serions un jour cette merveille, ou ce vide d’aujourd’hui. Mon choix était celui de prier à ce que vous ne me lâchiez jamais.

Aujourd’hui, vous voilà partie et l’insomnie garde mes nuits, trop douteuses. Vous auriez pu partir avec le même fracas que votre venue, vous vous en êtes allée avec les promesses d’un bonheur rompues, sournoise. Je suis resté céans, sans avoir eu le temps de vous dire au revoir, j’y suis resté un instant, une fleur dans la main, une amertume dans l’âme, peut-être que vous reviendriez. La certitude garde mes matins, trop cafardeuse. Vous ne rentrerez plus.
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Quand un employé venait me demander une avance de salaire, il était pour moi normal de la lui accorder, à tel point que certains avaient jusqu’à six mois de salaire d’avance. Et je ne suis pas un prédateur. Et il n’y a pas assez de pain pour tout le monde. Et le prix qu’il en coûte, non pas pour le gagner, mais pour le voler à plus faible que soi, j’ai préféré encaisser liquidation sur faillite pour que le besoin n’emportât pas sur ma philanthropie.

— Et vous avez rejoint les ordres, en guise de pénitence.

— Ici, c’est un monastère, pas un pénitencier. Et, pas tout de suite. Avant de venir ici, je me suis engagé comme volontaire dans des organisations humanitaires notamment en Afrique, jusqu’à ce que je me rende compte que c’est la même merde. La pauvreté a toujours fait peur comme la pire des calomnies. Sais-tu ce qu’il y a de plus menaçant dans ce monde ?
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Étais-je un poète ou un homme convenable qui savait que la perfection ne s’improvisait pas, mais se forgeait dans son idéal de vie bancale ? Étais-je un rêveur ou un idiot raisonnable qui comprenait que l’amour ne s’inventait pas, mais se vivait dans ses bras à coups de baise triviale ?

Je savais seulement que je m’étais perdu dans ses silences dans lesquels j’avais inventé plus d’amour que dans tous les mots qu’on pouvait se dire. Je savais seulement que je m’étais perdu dans ses inspirations dans lesquelles j’avais bâti plus d’utopies qu’un cœur pouvait contenir. Je savais seulement que je m’étais perdu dans ses abîmes dans lesquels j’avais créé plus de lumière qu’une âme pouvait répartir. Je savais seulement que je m’étais perdu, parce qu’elle m’avait laissé faire et que ça lui plaisait aussi.
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J’ai l’impression que même si on essaie de faire quelque chose de bien, ça n’a aucune valeur et la seule chose qu’on te mettra en évidence, c’est ton erreur de jugement et non pas la motivation de tes choix. Tu oses prendre la parole et réfuter ce qui se dit, on te traite de complotiste ; tu oses prendre une initiative et agir selon tes convictions, on te traite de conspirateur. On accuse pour se donner raison, on critique pour se défendre ; et si on n’est pas premier de classe, on fait tomber de sa chaise celui qui l’est. Il n’y a plus de frères, il n’y a que des concurrents. Il n’y a plus d’amour, il n’y a que des impératifs. Au fait, je suis perdue… J’aimerais que ce monde soit un peu plus gentil, et un peu plus révolté en même temps…
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On a dégoté son cadavre hier après-midi et apparemment, la veille, il est monté dans votre voiture. Alors, soit vous m’en dites plus maintenant, ici, soit je vous emmène au poste de police pour un interrogatoire en bonne et due forme. Nous vous prélèverons votre ADN, confisquerons votre téléphone, puis il en résultera une montagne de paperasse inutile pour juste quelques heures de déposition ; en conclusion de quoi, la journée achevée, si j’en ai l’envie, je vous disculperai. Mais si l’envie venait à me manquer, vous n’auriez pas seulement perdu cette journée, mais celle de demain, car je reviendrai avec le juge pour saccager votre tea-room de merde à la recherche d’indices compromettants.
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Alors que mes camarades avaient opté pour Kadhafi, Richard Branson et d’autres hommes de paille aux titres présidentiels, moi, j’ai exposé sur Mozart. À la fin de mon laïus, le professeur me demanda ce qu’il y avait de contemporain dans ma présentation et me mit une note hors sujet. Je lui ai juste répondu, en allant me rasseoir, qu’il était tout aussi contemporain que les autres, car déjà, on devait coucher pour réussir, plagier pour être populaire et corrompre pour s’assurer une place aux premières loges. Mozart, lui, à la différence de son génie, il pétait à la gueule de tout le monde sans s’en soucier
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Je reprends la plume. Peut-être est-ce démodé et que l’effet en restera occulte, mais cette feuille et ce crayon me procurent le sentiment que nos histoires sont encore vivantes, me gratifient d’un lien imaginaire qui me relie à vous, comme si pour une dernière fois, je venais à vous pour vous voir, vous toucher, vous embrasser, comme ce crayon qui caresse cette feuille, m û à la folie déclinante de mes doigts. Quand même le souvenir s’estompe et qu’on aimerait encore le revivre une dernière fois. Quand même il est difficile de dire adieu quand on aime et qu’on voudrait revenir en arrière.
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On assassine en diluant chaque jour des merdes dans la presse pour désigner des coupables qui ne le sont pas, mais jamais on n’ose révéler publiquement une cause meurtrière sous prétexte des droits de l’homme. Je ne vais pas changer le monde, mais si je peux rétablir un peu d’ordre dans tout ce qu’il y a sur ce foutu bureau, même si ce n’est que quelques minutes de ces destins ici rapportés, notés, stabilobossés, qu’il peut en sortir une explication tout simplement juste et non pas parce qu’il faut raisonnablement le supposer ainsi… C’est pourquoi je fais ce travail.
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J’aurais été une pierre à son édifice, comme pour avoir voulu démontrer son contraire, mais pourvu qu’il se taise, qu’il n’interrompe plus mon odyssée, que plus aucun mât des écumeurs des cœurs ne passe le môle, et ce, jusqu’aux cris des mouettes du lendemain, ma coupe de Moët & Chandon, vide, sur l’édredon.

Je n’ai pas choisi la pin-up d’une nuit un peu grise, c’est une putain à l’âme torturée par la beauté de la douleur qui s’est saisie de mes sens. Elle m’a dit, sur le ton de la plaisanterie, qu’il lui faudrait vendre quelques reins pour être libre.
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Aujourd’hui, ils brandissent technologie, promesses pharmaceutiques et sciences alimentaires comme étant la clé d’une suite logique, tout en brouillant les mémoires collectives. Hier, ils volaient par opportunisme, colonisaient par fierté ; aujourd’hui, ils volent et s’ingèrent chez ces mêmes indigènes en parlant d’investissements pour un développement durable et respectueux de l’environnement et des droits de l’homme. Parce que chez eux, il n’y a plus rien à développer, il n’y a plus rien de durable, il n’y a plus rien à préserver. Oui, ils l’ont compris.
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