Lorsque je faisais la promotion de L'Apiculteur d'Alep, il n'était pas rare qu'on me demande : «Comment faire comprendre aux gens que les réfugiés ne sont pas comme les migrants, qu'ils sont venus ici parce qu'ils n'avaient pas le choix ? » Ce genre de propos me déprimait. Les migrants sont souvent obligés de quitter leur pays pour des raisons moins dramatiques que la guerre, mais ils partent quand même parce qu'ils ont le sentiment de ne pas avoir d'autre solution.