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Citation de Cancie


Deux remises étaient accolées à la ferme. L’une où l’on battait le lait pour faire de l’halloumi et de l’anari, l’autre où l’on filait la laine, avec laquelle ma mère et ma grand-mère tricotaient des couvertures. Les hommes – moi compris, même si je n’étais qu’un enfant – chargeaient les mulets de fromage, de yaourt, de lait et de plaids roulés, pour aller les vendre au marché. Mon grand-père était un gaillard fort comme un bœuf, à l’épaisse tignasse blanche. Il adorait ses animaux et s’en occupait comme si c’étaient ses enfants, ce qui ne l’empêchait pas de tuer quatre ou cinq agneaux par an, notamment pour Pâques, après le long carême. La viande était propre, sans hormones ni antibiotiques. Nous avions aussi des poules pondeuses et une dizaine de dindes.
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