Chant du matin
Au plafond surgit une couleur rouge
Par la fente de la porte filtre la lumière,
Souvenirs rustiques de fanfare militaire
De mes deux mains que faire ? Oh non rien à faire.
Des oiseaux on n’entend aucun chant
Le ciel aujourd’hui doit être d’un bleu pâle,
Contre un cœur humain qui s’écœure
Que dire ? Oh non rien à dire.
Dans une odeur de résine le matin s’afflige
A jamais perdus tous ces rêves divers,
Les arbres serrés dans la forêt résonnent au vent !
Tandis que s’élargit sereinement l’azur,
Le long des berges s’en vont filant
Toujours si splendides tant de rêves divers !