Équilibre, hélas, difficile à trouver entre le sensationnalisme et l’appel à la raison et c’est là que nos médias doivent s’interroger. Le traitement de l’épidémie de coronavirus, qui envahit naturellement tous les écrans, nous pose, à nous journalistes, bien des questions: choix des intervenants, spécialistes ou hommes politiques, litanies des chiffres de mortalité, emplois de termes précis et non-anxiogènes, tout compte jusqu’au visage des
présentateurs, leurs regards, leurs intonations, leurs débits.