Dans le désert, le ciel est, la nuit noire venue, un incroyable champ d'étoiles.
Je reste allongé dans le silence. Le sable, qui s'est rafraîchi, file comme un ruisseau pâle entre mes doigts.
On a déroulé là-haut une carte du ciel si précise et si étincelante, où tout clignote avec tant d'intensité qu'il me semble que je me rapproche lentement du ciel, et que dans un instant j'y nagerai comme en rêve.