Je n'avais nul besoin de demander d'où pouvait venir cette rage, ni contre quoi elle était dirigée : j'en avais moi-même fait l'expérience, en avais ressenti la brûlure, la chaleur dévorante, et je la tenais pour une force irrationnelle.
Cette rage, je le savais, c'était de la passion pure, plus pure que l'amour ou le désir, plus pure que l'espoir. J'aurais pu la faire surgir devant moi ; qui ne peut faire surgir le diable, avec quelques efforts ?