Ce qui m'a attiré de prime abord dans le livre de Claire Rengade, c'était ce côté "pièce de théâtre dépoussiérée"
A la lecture, je n'ai pas complétement retrouvé le rythme auquel je m'attendais, et surtout que je m'étais imaginée, allez savoir pourquoi ;-)
J'ai eu besoin de relire une seconde fois, persuadée d'être passée à côté de quelque chose... mais je n'ai pas su rentrer dans la pièce complètement
Je ne m'interdis pas de 'laissez reposer et d'y retourner ultérieurement"
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Cette pièce commence par une pirouette sur la distribution. L’autrice évoque des objets, des paysages ou des impressions. Le texte prend alors une autre forme, celle de phrases prononcées sorties d’un contexte relationnel. Les répliques se suivent, indiquant les changements par de simples tirets. L’identification échappera au lectorat. Seuls doivent rester les mots et cette recherche. Le texte est une longue recherche réunissant des mots et des expressions parlant de mise à jour, du monde informatique mais également celui de la production. Les êtres ont disparu, remplacés par des logiciels et des protocoles. Cette pièce nous perd, souvent, mais cela justifie de la voir sur scène. Mais le fil tendu par l’autrice, lui, ne se rompt pas ni ne se casse. Comme des vagues, certains passages nous ramènent vers l’absurde que semble vivre les personnages.
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Difficile, je n'ai pas compris où l'autrice voulait en venir.
C'est beau, mélancolique. Les secondes défilent, chaque mot est calculé, prononcé. Chaque mot à une force. Une grande force.
Mais pour ?!
Je suis passée à côté je crois, j'ai ressenti un manque en fermant ce livre.
Un manque car je n'ai pas saisi la subtilité de ces mots. La dimension que l'autrice voulait leurs apporter.
Il faudrait voir cette pièce jouée pour que je capte toute l'effervescence de ces courtes phrases.
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