La migration n'est en réalité que la forme prise de nos jours par une très ancienne liberté, la liberté d'aller et venir (...)
Or, l'attachement à cette liberté est profondément enraciné dans l'esprit et le coeur des migrants : pour eux, elle est un droit fondamental de la personne humaine, le droit d'émigrer et d'immigrer n'est pas un privilège que seuls les Etats pourraient accorder ; les migrants le voient comme un droit naturel inaliénable, dont nul ne saurait les priver.