Ce qui frappe, et sans doute tout d'abord déroute, dans la démarche de Bobin, c'est l'amour et jusqu'à l'obsession qu'il voue au tracé du signe.
De nos échanges épistolaires, je retiens certainement ses aphorismes et ses fragments poétiques, calligraphiés au feutre noir, graphismes au souffle puissant, affirmés, faisant écho à la germination de sa prose lyrique.
En vérité, la lettre écrite nous révèle l'espace infiniment ouvert dans l'abime du mot.
Claude Mediavilla