LA VACUITE :
Un des termes essentiels du Bouddhisme, mais peut être aussi un des plus mal compris. La vacuité ne désigne pas "quelque chose", mais plutôt l'absence de quelque chose . On peut dire, de manière simple, que la "vacuité" signifie l'absence de toute détermination matérielle, ce qui implique l'absence de localisation et l'absence de durée. On dira d'un rêve, par exemple, qu'il est "vide" ce qui signifie qu'il n'a pas d'existence matérielle, qu'il ne se situe nulle part et que sa durée propre n'est pas réelle.
Cela n'implique pas cependant qu'on nie totalement l'existence du rêve puisqu'il y a bien une " manifestation qui prend place; Mais cette manifestation n'est pas dotée des déterminations que nous sommes enclins à lui attribuer. Le Bouddhisme considère que tous les phénomènes sont en fait vides d'existence propre tout comme le sont les phénomènes du rêve.
Une association d'idée courante conduit à assimiler la vacuité au néant. Or la notion de vacuité ne va pas à l'encontre de celles de conscience et de manifestation sont indivisibles et non pas contradictoires.
KALPA : ère cosmique de durée extrêmement longue. Certains kalpas sont marqués par l’enseignement d’un ou plusieurs êtres éveillés, tandis que d’autres restent dépourvus de toute voie spirituelle ; les premiers sont appelés « kalpas lumineux », les seconds « kalpas obscurs ».
KALPA (bon) : le kalpa dans lequel nous nous situons. Ce kalpa est ainsi nommé car il doit être marqué par la venue de mille bouddhas, à des intervalles de plusieurs milliers d’années. Le Bouddha Shakyamouni est le quatrième de cette succession Il a été précédé par Krakoukandra (tib. Korwadjik), Kanaka Mouni (tib. Sertoub) et Kashyapa (tib. Oeusoung). Ces mille bouddhas sont ceux qui remplissent une fonction historique, celle de révéler un enseignement ; ce qui signifie que de nombreuses autres personnes peuvent atteindre l’état de bouddha au cours de ce même kalpa, mais sans avoir la même mission.