Claude Cotard

De cet auteur, j'ai déjà lu De vie à Trépas et Les larmes du Darfour... J'avais donc déjà une certaine idée du style d'écriture. Mais j'ai été totalement surprise par la teneur de cette biographie, j'ai eu un peu cette impression d'avoir commencé un livre par la fin. Je connaissais l'aboutissement de cette vie-là mais je découvrai ses tous premiers pas...



J'étais professionnelle de la petite enfance, un monde qui me passionne toujours. J'ai toujours su combien était important l'impact des rencontres, le comportement de l'entourage proche, l'importance de la présence ou non de " gestes et paroles d'amour" dans cette période fondamentale qu'est la petite enfance, puis, aussi, l'adolescence...



Il n'y a pas de mauvaises graines, jamais. Il y a cependant des graines qui sont semées au bon endroit, d'autres qui sont jetés au vent. Certaines auront la chance d'être veillées par un bon jardinier, d'autres non. Toutes cependant devront apprendre à s'en sortir, au mieux. Le chemin est beaucoup plus difficile pour certaines.



Ici, ce qui se dégage, à mon sens, c'est une rage de vivre. Une envie de comprendre, de savoir quelle est la raison de sa présence ici-bas. Les moyens ne sont pas toujours ceux que l'on trouve sur ce qu'on appelle le droit chemin. Qu'importe. Claude avance. Il se trompe, parfois. Mais je l'ai ressenti toujours honnête dans ses choix, dans le moment présent.



Sa vie est riche de rencontres et, là encore, pas toujours des gens qu'on cataloguerait de " bien sous tout rapport"... Et pourtant... Parmi ce monde-là, il apprend aussi... Des règles où les mots sens de l'honneur par exemple ont un sens...



Il suit donc son chemin, avec ses hauts et, souvent, ses bas. Mais il avance, il progresse, même si parfois il a trop l'impression de ne pas suffisament tirer de leçon de ses expériences, il retombe parfois dans les mêmes erreurs...



Mais, il garde, je crois, toujours dans un petit coin de sa tête, le même objectif : trouver cette inaccessible étoile, celle, qui, enfin, lui apportera la sérénité. Il est rageur, combattif et.... Il réussira, bien sûr....

Monyclair
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Une plongée brute au plus près de la vie d'un gamin transformé en fauve et d'une femme flic. Le style est direct, l'écriture basique mais on est entraîné dans l'aventure malgré un texte qui mériterait d'être mieux "fini".

Le livre de Claude Cotard est une autobiographie à s'offrir et à offrir à tous ceux qui aiment les itinéraires d'enfance difficile.



Il y a plusieurs façons d'aborder et de gérer une enfance et une jeunesse chaotique, difficile. Claude Cotard n'a pas choisi la plus mauvaise, il a choisi de vivre et d'avancer.

Voici un môme à qui on aimerait tantôt balancer des baffes, et tantôt prendre dans ses bras et consoler. En tout cas, on suit sa quête vers l'inaccessible étoile avec passion.

A croire que ce gamin a vraiment la poisse collé aux basques. Et pendant l'adolescence, cette poisse le poursuit, car quand même il y a des passages pénibles dans la vie de ce môme !

En même temps, ce que j'ai apprécié, c'est qu'il nous fait part de ses états d'âmes sur différant sujet, la guerre d'Algérie, les jeunes des citées, les éducateurs...

Son histoire paraît peu croyable mais elle est assez forte et pourvue d'assez de rebondissements pour tenir en haleine.

Ce môme est assurément complètement paumé, et pourtant plus il se prends de coups du sort, et plus il se bat pour rester debout.

A en croire le dicton : "Ce qui ne tue pas rends plus fort".

Mais ce n'est pas gagné avec lui.

J'ai trouvé le titre assez en rapport avec la chanson du grand Jacques Brel "la quête". c'est tout à fait l'image que je garde de cet enfant, puis de cet adolescent. De cet homme.

Quand même, encore une fois, il a vraiment la poisse ce gars là !

La fin ... chutttt mais ce que je peux dire et qui m'a manqué dans ce récit ... c'est une suite parce qu'il y a longtemps que je n'avais pas autant été pris par un tel récit, par un tel livre !
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600 pages qui se dévorent avec, pour ma part, curiosité au début, puis vif intérêt et passion.

Un document fiction...

On peut y croire ou pas, prendre cet écrit comme un simple roman de fiction. On peut tout accepter ou refuser tout en bloc. On peut se poser des questions.

Moi ? Quand un gentil personnage s'adresse à moi ( en me tutoyant, signe qu'on se connaît bien) et me présente SA version des faits personnelle, documents à l'appui, la moindre des choses que je puisse faire c'est l'écouter avec intérêt ! Alors je l'ai suivi tout au long de ces pages, à la découverte de sa vérité. Très bien documenté. Presque un recensement des faits troublants, souvent inexpliqués...

Alors … parmi tous ces mots, essayons de dégager la part romancée, la « vraie » fiction, dégageons LA vérité... Possible ou pas ? A vous de voir, à vous de vous faire votre opinion...



Extrait de la conclusion :



« Et pourtant, nous sommes au milieu de vous depuis si longtemps, parmi vos voisins, vos amis, parfois au sein de votre famille ! »... Plus loin : « La plupart d'entre nous, à la base étaient blond aux yeux bleu »



Pris sur le site de l'auteur :

Synopsis :



Les extra-terrestres sont-ils parmi nous ?

Malgré les mensonges et la désinformation d'une élite américaine, la " E.S.G.M", appelée aussi " Majestic 12 ".

Malgré la base 51 ses secrets, comme celui du triangle des Bermudes.

Malgré les illuminés qui de tout temps ont cherché à se faire passer pour être des nôtres dans un but de désinformation et par stratégie.

La réponse est oui ! Et ça ne date pas d'hier. Bien avant Roswell.

Aujourd'hui un être originaire de " Editnalta “parle !
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Impuissance, honte, colère. Que peut-on ressentir d'autre en lisant ce livre. Et cette terrible question: Et aujourd'hui, qu'en est-il réellement ?

On ne peut pas dire,on ne savait pas. Nos gouvernements, quels qu'ils soient, non plus.

Ce livre, très bien documenté, nous aide à mieux comprendre... Mais comprendre quoi ? Les limites de l'ONU ? Que malgré les « Plus jamais ça » à la fin de la dernière guerre mondiale, tout peut encore continuer...Que malgré toutes les cérémonies du souvenir, pour « ne jamais oublier », la folie des hommes perdurent ?



La couverture est de Véronique Audelon.
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Il y a tout un monde de différences entre le récit et la lecture de ce même récit, bien installé « chez soi ». Il y a un toit, des repas chauds, l'accès à l'eau, à la douche, une armoire avec des vêtements adaptés à chaque saison, un espace pour faire sécher son linge. Un endroit pour dormir en toute tranquillité. Un toit pour, aussi, se soigner, et préserver notre si précieuse santé. Une adresse pour maintenir le côté social, pour exister, pour avoir une chance de trouver un travail... Tous ces petits riens, toutes ces choses si habituelles qu'on en arrive à les considérer comme normales. Et qui, oui, devraient être normales et accessibles à tous. Mais... qui ne le sont pas.



Claude nous raconte son quotidien... La peur. La honte. La fierté aussi. La foi.



Les tracasseries administratives pour les demandes d'aide. La lutte perpétuelle contre le renoncement, l'envie de se laisser aller. Résister aussi aux propositions alléchantes pour « trouver du fric facilement ».



Le sort des femmes SDF, peut-être encore plus terrible.



Mais aussi l'entraide, le soutien, la sollicitude entre compagnons de galère. « J'ai laissé ma cave à Nora qui en a plus besoin que moi »



« SDF, ce n'est pas un métier facile. Dire qu'il y en a encore qui croient qu'on s'amuse » ...



Il n'est pas toujours si facile de partager certains souvenirs. Quel que soit le gros os qu'on a eu à traverser, lorsqu'on réussit à s'en sortir, il est souvent tentant " d'oublier", et ranger les souvenirs au plus profond de soi...



Je persiste à dire que tout témoignage est important... La vie réserve parfois de bien tristes surprises mais savoir que d'autres sont passés par là et s'en sont sortis est un message d'espoir... aussi... Et, pour les autres, ouvrir un peu les yeux sur ce qui se passe au-delà de leur petit monde sans souci leur permettra peut être de relativiser... Encore faut-il qu'ils acceptent de lire et de s'informer, ceci est un autre problème...



Merci à toi Claude de nous avoir permis d'entrevoir ce monde, pour essayer de comprendre un quotidien inacceptable. Au moins essayer de changer les regards.

Monyclair
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Très bien documenté, présentation de nombreuses recherches scientifiques sérieuses. Un livre qui peut servir de base pour tenter de trouver des réponses. Je l'ai lu avec beaucoup d’intérêt. On peut le prendre comme un simple roman, une histoire parmi tant d'autres. On peut avoir envie d'y croire mais ne pas être prêt pour cela. On peut nier l'ensemble sans chercher à s'expliquer sur ses raisons. À chacun de se faire une opinion.

Monyclair
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Livre reçu à 13 heures. Deux premières impressions : la couverture est magnifique mais je ne suis pas étonnée puisque réalisée par Véronique Audelon , une pro de grands talents.



Seconde impression : 600 pages, un vrai pavé. Contrairement à beaucoup, je ne suis pas du tout fan des gros bouquins. Trop souvent je me retrouve à lire en diagonale de longs passages qui ne sont pour moi que du remplissage ( chacun son avis).



Bref, 13 heures je commence ma lecture pour ne relâcher ce livre qu’à 23h15, lecture terminée ( il a fallu que je le pose pour quelques impératifs, je l’ai fait avec agacement)... pas de longueur, un plaisir à chaque phrase.



Qu’en dire ? J’ai aimé... tout. Le personnage, ce Fauve, est attachant.



Respectueux, intelligent, serviable, souriant, toujours prêt à donner un coup de mains... voilà en raccourci ce qui se dit de ce môme.. alors que s’est il passé pour qu’il devienne ce fauve ? Pas d’excuse, le personnage n’en cherche pas mais des explications... une enfance sans repère. Cette machine judiciaire qui va le casser. Pour un petit délit, il va subir le pire... sa vie penche alors de l’autre côté ...



Mais il va aussi évoluer dans un monde où certains mots ont encore de vraies valeurs. Le code de l’honneur par exemple. Amis, respect... Il va évoluer dans ce monde des gitans, connaître cette belle fierté sans arrogance, l’entraide pour un frère sans jamais faillir à la parole donnée. Un monde de vraies valeurs.



Le fauve évolue, s’enfonce du mauvais côté comme aspiré dans cette spirale de mauvaises actions. Parce qu’il y a pris goût.



Avec toutefois toujours ce code de l’honneur, ne pas s’attaquer aux petits, ne pas verser le sang... en face, il ne trouvera pas toujours l’équivalence, loin de là parfois...



Et la fin de la lecture arrive trop vite, mais avec deux belles surprises de taille. Je ne les avais pas pressenties et ... bon... secret... mais je crois avoir lu quelque part que l’auteur se pencherait sur une suite... belle ouverture avec cette fin qui me laisse sur ma faim.



Il s’agit d’un roman mais on sent que l’auteur y a mis toutes ses tripes, qu’il a puisé dans des sources réelles, des vraies informations, des descriptions du monde judiciaire qu’il a appris à connaître, d’une manière ou d’une autre. Bravo et merci pour ce grand moment de lecture.

Monyclair
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Le livre de Claude Cotard est une autobiographie à s'offrir et à offrir à tous ceux qui aiment les itinéraires d'enfance difficile.



Il y a plusieurs façons d'aborder et de gérer une enfance et une jeunesse chaotique, difficile. Claude Cotard n'a pas choisi la plus mauvaise, il a choisi de vivre et d'avancer.

Voici un môme à qui on aimerait tantôt balancer des baffes, et tantôt prendre dans ses bras et consoler. En tout cas, on suit sa quête vers l'inaccessible étoile avec passion.

A croire que ce gamin a vraiment la poisse collé aux basques. Et pendant l'adolescence, cette poisse le poursuit, car quand même il y a des passages pénibles dans la vie de ce môme !

il nous fait part de ses états d'âmes sur différents sujets, la guerre d'Algérie, les jeunes des citées, les éducateurs...

Son histoire paraît peu croyable mais elle est assez forte et pourvue d'assez de rebondissements pour tenir en haleine.

Ce môme est assurément complètement paumé, et pourtant plus il se prends de coups du sort, et plus il se bat pour rester debout.

A en croire le dicton : "Ce qui ne tue pas rends plus fort".

Mais ce n'est pas gagné avec lui.

Tout d’abord, je tiens à remercier Claude COTARD pour le service presse et sa confiance envers mon blog.



Waouh, voilà mes premiers mots à la fin de ma lecture. Ce fauve, surnommer ainsi est tellement touchant, émouvant que j’en ai eu des sanglots.

La machine judiciaire va le briser et détruire petit à petit, ce qui fera forcément ressortir son côté sombre.

Il a une devise, des codes moraux, qui tiendra tout au long de son parcours sans défaillir malgré les rencontres sans scrupule qui croiseront son chemin.

On arrive à la fin de la dernière page avec une sensation de non fin, comme si l’auteur, nous laisser présager une suite. Nous fera-t-il ce plaisir ?

J’ai adoré me plonger dans ce récit. Je me suis retrouvé totalement immergé. J’avais la sensation d’être auprès du « Fauve » et c’est assez perturbant par moment.

Une plume et un style fluide et maitrisé. On sent une réelle recherche d’information de l’auteur. Il n’a rien laissé au hasard, tout est précis et vrai. Un travail remarquable qui mérite d’être signalé.

Ce roman est une vraie petite pépite, qui va vous transporter et qui vous prendra aux tripes avec une force immense.

Merci pour cette lecture si intense et riche en émotions de toute sorte.

Il est très rare que j'abandonne la lecture d'un livre dès les trente premières pages mais trop de fautes d'orthographe jalonnent le texte et cela m'empêche d'adhérer au récit. J'avais rencontré l'auteur à la Foire du Livre de Bruxelles.

Il est regrettable que la maison d'édition ait omis de faire relire le manuscrit...

Il y a tout un monde de différences entre le récit et la lecture de ce même récit, bien installé « chez soi ». Il y a un toit, des repas chauds, l'accès à l'eau, à la douche, une armoire avec des vêtements adaptés à chaque saison, un espace pour faire sécher son linge. Un endroit pour dormir en toute tranquillité. Un toit pour, aussi, se soigner, et préserver notre si précieuse santé. Une adresse pour maintenir le côté social, pour exister, pour avoir une chance de trouver un travail... Tous ces petits riens, toutes ces choses si habituelles qu'on en arrive à les considérer comme normales. Et qui, oui, devraient être normales et accessibles à tous. Mais... qui ne le sont pas.

Claude nous raconte son quotidien... La peur. La honte. La fierté aussi. La foi.

Les tracasseries administratives pour les demandes d'aide. La lutte perpétuelle contre le renoncement, l'envie de se laisser aller. Résister aussi aux propositions alléchantes pour « trouver du fric facilement ».

Le sort des femmes SDF, peut-être encore plus terrible.

Mais aussi l'entraide, le soutien, la sollicitude entre compagnons de galère. « J'ai laissé ma cave à Nora qui en a plus besoin que moi »

« SDF, ce n'est pas un métier facile. Dire qu'il y en a encore qui croient qu'on s'amuse » ...

Il n'est pas toujours si facile de partager certains souvenirs. Quel que soit le gros os qu'on a eu à traverser, lorsqu'on réussit à s'en sortir, il est souvent tentant " d'oublier", et ranger les souvenirs au plus profond de soi...

Je persiste à dire que tout témoignage est important... La vie réserve parfois de bien tristes surprises mais savoir que d'autres sont passés par là et s'en sont sortis est un message d'espoir... aussi... Et, pour les autres, ouvrir un peu les yeux sur ce qui se passe au-delà de leur petit monde sans souci leur permettra peut être de relativiser... Encore faut-il qu'ils acceptent de lire et de s'informer, ceci est un autre problème...

Merci à toi Claude de nous avoir permis d'entrevoir ce monde, pour essayer de comprendre un quotidien inacceptable. Au moins essayer de changer les regards.
Lien : https://www.actu-monyclaire...