CHANSON NAÏVE
Pour André Schmitz
Au métronome de la mort
chaque seconde est un oiseau
prenant son vol dans le néant
ah si je pouvais seulement
le dissuader de s’envoler
Le métronome de la mort
pourrait de son aiguille creuse
tisser la cage où enfermer
les nids moussus du souvenir
ah que ne puis-je le convaincre
de souder les barreaux du temps
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