- Quand j’eus fini de faire l’école je m’offris, en cadeau de retraite, le plaisir d’écrire ‘’pour rien’’.
Depuis, je croque les cerises des mots parce que j’en aime bien le jus. Et aussi par curiosité. Pour voir quels effets peuvent faire les noyaux de mes mots quand je les lance dans le public comme des projectiles dérisoires. J’écris des livres, petits comme des tables de nuit dont les tiroirs secrets cachent ce que je n’ose pas dire.