En l'absence d'un apprentissage aisé de la langue, qui plus est tonale, j'ai toujours considéré la Chine comme le pays le plus incompréhensible à un Occidental. Me condamnant perpétuellement à un statut de voyageur étranger, elle me renvoie plus qu'ailleurs le sentiment d'une oisiveté coupable, d'une déréalisation et d'une solitude profonde.